Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Voxan, naissance d'une moto française - Mes premiers tours de roues avec un Scrambler

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31/ Mes premiers tours de roues avec un Scrambler

En cette fin d’année 2006, Voxan faisait une offre promotionnelle sur certains de ses modèles, dans l’espoir, je suppose, de relancer les ventes confidentielles.
A la même époque, je posais, enfin, mes fesses, sur la selle d’un Scrambler, qui attendait le client chez le concessionnaire Honda de Pau. Une occasion avec ….. 300 kilomètres au compteur (il y en a qui roulent vraiment peu !). Voilà mes impressions de l’époque :

« J’ai été très agréablement surpris en retrouvant les sensations d’une grosse Transalp, c’est à dire celles d’une moto « facile », qui se laisse mener d’une pression sur le guidon. La position de conduite s’en rapproche également et je me suis senti bien installé dessus, avec une selle qui m’a paru plutôt confortable (difficile de juger sur un si petit parcours).

Et le moteur ?me direz-vous.

C’est une autre dimension que le petit V-twin 600 feutré de ma Transalp mais c’est un moteur qui reste très utilisable avec une bonne souplesse, malgré ses deux grosses gamelles. En 6ième, les reprises à partir de 2500 tours sont possibles. Et, surtout, ça pousse fort ! J’ai retrouvé les sensations du moteur de la KTM Adventure d’un ami, ce qui est un compliment. En outre, la boite de vitesses est douce et précise, ce qui est très important pour moi. Bref, c’est un moteur très agréable, vivant mais pas caractériel.

Ler confort des suspensions est bon, avec une souplesse de la fourche et de l’amortisseur arrière qui se rapproche de celle de la Transalp, ce qui me fait dire que cette moto est plus adaptée à une conduite tranquille ou rapide ET coulée qu’à un pilotage sportif. Pour ce faire, le Street Scrambler, me paraît plus approprié.

Au rayon défauts, les arêtes du réservoir gênent car on y met naturellement les genoux, le tête de fourche (c’était un modèle Voyager) protège moins que ma bulle haute et le freinage, bien que nettement plus puissant que celui de ma Transalp, n’est pas à la hauteur d’une BMW R 1200 R essayée une heure auparavant ( mais, là, c’est à un freinage incroyable que j’avais eu affaire).

Bref, en résumé, j’ai aimé cette moto qui allie le caractère et la facilité de conduite.

Je regrette que Voxan ne se soit pas décidé à changer le réservoir de 14,5 litres pour un plus gros afin de garantir une autonomie convenable (20 litres me semble une bonne contenance).

Quant à la finition, je l’ai trouvée plus que correcte même si elle n’est pas au niveau de ma Transalp, qui est une référence en la matière. Enfin, l’aspect dépouillé, basique laisse augurer une bonne accessibilité .

Je me dis que c’est une moto à laquelle on peut penser, d’autant que les contacts pris avec les Voxanistes ont fait ressortir que c’était le modèle le plus fiable de la gamme.

Bien sûr, les concessionnaires ne sont pas légion et il y a une part d’incertitude quant au devenir de la marque, mais outre le fait que le service après-vente marche très bien, il y a le plaisir de posséder une moto de caractère, française, et qui, à la conduite, m’a séduit autant que sur le plan esthétique. Elle a un côté sympathique et je pense que c’est une moto qui, au même titre qu’une Transalp, s’apprécie au quotidien.
Sa position surélevée, ses suspensions à grands débattements, outre le confort qu’elles génèrent, sont le signe d’une polyvalence certaine autant pour escalader les trottoirs des grandes villes que pour musarder sur les chemins.

Mon seul regret est de ne pouvoir, actuellement, financer un tel achat et je me contente de cet essai qui m’a donné le sourire, en ce samedi ensoleillé de novembre.

Au delà de toute fibre nationale, c’est une moto aux réelles qualités et qui possède le charme qu’on peut retrouver dans une Ducati, une moto Guzzi ou une Triumph ».



Bref, j’avais été séduit par le Scrambler qui correspondait, autonomie mise à part, à ce que j’attendais d’une moto.

Voxan Moto Journal 5 janvier 2006