19/ 2000-2001: le Roadster se frotte à ses rivales
Durant une année, la Voxan trouva du monde sur sa route, des Italiennes enjouées, une Allemande plus sérieuse, mais redoutable, une Anglaise à l’état brut et une Japonaise parée de ses quatre cylindres.
Elle fit face à l’adversité, la tête haute. Elle n’était pas parfaite, mais elle sut mettre en avant ses qualités propres, sa personnalité bien à elle, et réussit à séduire les essayeurs de Moto Journal.
Contrairement à sa devancière, la BFG, ils ne se sentaient pas obligés d’expliquer, voire d’excuser les réactions de la moto inhérentes à sa conception (un moteur de voiture pas vraiment adapté). Ils se contentaient de mettre en avant son moteur plein de fougue, sobre et sa partie cycle facile, instinctive et également sa finition un peu légère.
Bref, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Pourtant, les ventes tardaient à décoller. Autour de moi, j’entendais souvent l’argument : « J’attends de voir si la fiabilité sera à la hauteur ».
Le problème de Voxan, c’est qu’il ne pouvait pas compter uniquement sur les qualités de sa moto, mais qu’il devait convaincre le motard français de franchir le pas, d’oser acheter une moto née après une absence très longue d’un constructeur national dans le domaine.
Et cela ne semblait pas gagné d’avance…….