18/ La Voxan Scrambler
Le Scrambler. Enfin ! Ce premier essai, je l’ai lu avec passion, une fois, deux fois, et plus encore.
Là, cela devenait sérieux, en ce sens que, pour la première fois, je m’étais vu au guidon d’une Voxan.
Une moto en apparence simple, de grands débattements de suspension, une roue avant de 19 pouces, un moteur moins sportif, car dégonflé à 85 chevaux. J’imaginais déjà la pose d’un tête de fourche, de soufflets de fourche et de sacoches. Seul bémol, le réservoir d’un peu plus de 14 litres me chagrinait quelque peu. J’avais encore le souvenir des longues lignes droites désertes de la Libye ou de l’Egypte et cette faible autonomie ne me plaisait pas.
Quant au prix, il était hors de ma bourse, vu que j’achetais déjà mes Transalp d’occasion. Mais, il était doux de rêver.
Ce jour là l’éventualité de rejoindre la marque française après dix ans de fidélité à Honda s’est immiscée dans mon cerveau.
Après cet essai sur l'île de beauté, Moto Journal approfondissait la question en ouvrant un dossier spécial Scrambler.
A priori, la moto passionnait autant les journalistes de mon hebdo.
Et elle leur a plu, cette belle moto mais, car, il y avait un mais, la finition se révélait approximative. Voxan répondit que ce modèle était un des huit modèles de présérie et comportait des pièces qui n'étaient pas définitives. L'usine était en phase de réception des "échantillons initiaux" des fournisseurs, qui étaient les pièces de série, et certaines ne répondaient pas au cahier des charges de Voxan.
La commercialisation du Scrambler était donc retardée. Il fallait encore patienter.