Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

En route pour le salon EICMA 2024!

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Il y a deux ans, j'avais eu la chance de pouvoir me rendre au salon EICMA de Milan pour la première fois. Et j'avais été ébloui par l'énormité de cette manifestation dédiée à la moto.

Autant dire que j'étais motivé pour y retourner d'autant que la possession d'une accréditation presse me permettait de profiter des deux premières journées plus calmes avant l'arrivée massive du public.

Et comme j'aime rouler, j'ai nettement préféré aller à Milan au guidon de ma moto plutôt que monter dans un avion. Trois jours de route évitant les axes principaux, rallongeant certes le kilométrage mais aussi le plaisir, et c'est ce qui compte!

 

 

 

 

 

 


Il y a eu d'abord les petites routes longeant mes Pyrénées.

 

 

La petite halte chez Fournalès, manière de fêter les 120 000 kilomètres de mon amortisseur.

 

L'entrée dans le département de l'Hérault.

 

 

L'arrivée dans les gorges du Verdon pour un festival de virages et un bonheur pour mon regard.

Elle ressemble

 

L'entrée en Italie.

 

Un parcours de rêve entre Cisano sul Neva, Ceva et Alba.

 

Et enfin une pause thé salutaire dans le brouillard à Aleggio.

 

Après 1400 kilomètres parcourus, je suis donc arrivé en pleine forme trois jours plus tard dans la banlieue de Milan avec malheureusement une brume persistante, la même que j'avais côtoyée il y a deux ans.

20 minutes de train pour arriver à la Feria, lieu d'exposition. C'était un bon plan de s'en éloigner et trouver un endroit sympathique chez l'habitant et peu coûteux (45 euros la nuit avec cuisine et salon à disposition et de surcroît un hôte très chaleureux).

 

 


 

Je suis dans les premiers arrivés, motivé comme jamais pour arpenter les immenses salles d'exposition.

 

Vacciné Honda depuis mes débuts dans la moto, c'est chez le premier constructeur mondial que je me dirige en premier. J'ai espoir d'y voir une NCX 750 nouvelle mouture que certains (dont je fais partie) espèrent voir dans une tenue plus routière, une sorte de suite à la Deauville 700. Las, bien qu'encore cachée sous une bâche, je m'aperçois en me penchant  que la moto a peu changé. Cela se confirme un peu plus tard une fois la moto livrée aux regards. L'évolution reste minime, même si elle va au delà du changement des coloris. Le tableau de bord est (enfin!) agréable, clair, lisible. Un double disque s'est invité mais pas la fourche inversée ( mais est-ce bien nécessaire?). La bulle est réglable en hauteur mais seulement sur une des trois motos exposées, ce qui semble signifier que ce sera une option (un peu mesquin...). Le vert déjà vu sur la CB 500 X lui v bien; je suis beaucoup plus réservé sur ce rouge-orangé ( à voir en lumière naturelle cependant pour être sûr). Bien qu'un peu déçu, je suis heureux de voir que cette moto unique en son genre poursuive sa carrière, avec son moteur longue course, ses régimes très bas, son coffre, sa boîte DCT. A l'opposé de celle qui pourrait être considérée comme une concurrente, la Tracer 700. Deux constructeurs, deux manières de concevoir des motos; j'aime cette diversité.

 

 

Un peu plus loin, il y a la Transalp 750. Les deux nouveaux coloris, le noir et le gris lui vont très bien. Son phare revisité lui fait du bien en lui donnant plus de personnalité, tout en restant discret. Nouveaux commodos et tableau de bord un peu modifié. Malheureusement, les chiffres ne font état d'aucune baisse de puissance. J'espérais un travail sur la disponibilité, la rondeur du moteur à bas régime pour se rapprocher de ce qu'offre la V-Strom 800 mais ce ne fut pas l'option choisie par Honda. Dommage!

 

Encore pas mal de nouveautés sur le stand avec l'excellente NT 1100 qui a été revue de manière substantielle et intelligente, c'est à dire que le constructeur a amélioré la machine sans la dénaturer (bulle réglable d'une seule main, selle plus confortable,  garde-boue plus protecteur et  sacoches à la capacité en hausse et permettant le transport d'un casque, hausse du couple moteur de 7% et boîte DCT encore plus transparente, nouvelle version munie des suspensions électroniques ). Bonne surprise avec des tarifs sans modification.

 

Le X-ADV 750 est présent, avec quelques modifications pour le millésime 2025:        

  • Design légèrement revu avec un éclairage avant à Leds, et les feux de jour intègrant les clignotants
  • La mécanique a été légèrement revue avec une boîte DCT affinée pour un fonctionnement plus doux et efficace.
  • Arrivée d’un régulateur de vitesse
  • Nouvelle selle plus confortable et retravaillée pour faciliter la pose des pieds au sol
  • Nouvelle boîte à gants
  • Bulle en Durabio, un matériau issu de la biomasse.
  • L’écran TFT couleurs de 5 pouces intègre de nouveaux graphismes
  • Nouveaux commodos, molette à 4 axes rétroéclairée pour naviguer dans le tableau de bord
  • L’accélérateur électronique pilote 4 modes de conduite plus un mode User entièrement paramétrable

 Le Forza 750, conçu sur la même base, reçoit lui aussi son lot de modifications mais je reconnais ne pas m'intéresser aux scooters.

Plus intéressant pour moi est le retour de la version Rally de la petite CRF 300 L qui n'était pas vendue en France pour cause de tarif trop élevé. Vraiment craquante!

 

Il y a comme un air de famille avec la Honda du Paris-Dakar.

 La CRF 300 L de base est également présente.

 

Dans un coin du stand Honda, il y a un moteur superbement mis en valeur dans un joli cadre. Il s'agit d'un V3 avec compresseur électrique.  Ce dernier permet de contrôler la pression de l'air indépendamment du régime moteur et de délivrer un couple puissant dès les bas régimes. En outre, il permet une plus grande compacité et une centralisation des masses, source d’une meilleure maniabilité. Ce n'est qu'un prototype mais Honda semble sérieusement étudier sa commercialisation future.

 

 

Présente sur le stand, la Hornet 1000, déjà présentée il y a un an mais dorénavant à la vente pour un tarif canon. 10 599 euros!

 

 

La Hornet 750 accueille une optique plus moderne et un nouveau tableau de bord et des réglages de suspensions revus.

 

La CL 500 Scrambler présente de nouveaux coloris et quelques réalisations sur cette base sont exposées.

 

La petite NX 500 qui a connu une première année difficile à cause d'un problème de commodo ( avec suspension des ventes à la clef) est bien sûr présente.

 

Il y a aussi la petite Honda GB 350 S qui est vendue depuis deux ans notamment en Inde et au Japon et qui va faire son entrée en Europe.

21 petits chevaux mais le monocylindre longue course équipé d'un volant moteur lourd devrait délivrer quelques sympathiques sensations. En tout cas, malgré le prix modéré (4.599 euros), la qualité est bien là. Et je la trouve très séduisante.

 

Le stand Honda est vraiment immense et toute une partie est réservée aux motos d'enduro et de cross. D'ailleurs, pour rester dans le sujet, on trouve un modèle électrique.

 

 

Il est vrai que, d'après moi, le moteur électrique, compte tenu d'une faible autonomie, se justifie pour les motos de loisirs (cross, enduro, trial) et pour les scooters et petites motos destinés aux déplacements urbains. Honda a d'ailleurs emmené un nouveau scooter à l'autonomie moins ridicule que le EM1 e en vente depuis un an. C'est le CUV e ( pas évident ces nouveaux noms!).

 

 

Pour terminer sur le stand Honda, le voyageur que je suis s'est attardé sur un des plus petits modèles de la gamme qui a effectué un tour d'Europe (avec même une incursion sur le territoire marocain). Cela m'a rappelé mes voyages au guidon du CG 125...

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour en rester chez les Japonais, Suzuki présente deux DR 400. Le nom change, c'est désormais DR-Z4S et SM. Une version axée tout terrain et une supermotard. Je ne suis pas un adepte du monocylindre mais c'est avec plaisir que je vois l'arrivée d'un trail de moyenne cylindrée accessible. Vous allez voir que c'est d'ailleurs une tendance lourde (et bienvenue!) sur ce salon EICMA.

 

 

La V-Strom 800 qui avait été présentée pour la première fois en 2022 est bien sûr sur le stand. Cette excellente machine semble faire son trou avec des chiffres de vente soutenus. Personnellement, alors que j'avais été peu séduit par son esthétique au départ, je dois reconnaître que je m'y suis habitué avec le temps. Elle a de toute façon bien des qualités pour faire passer au second plan cet aspect là.

 

Il y a aussi ce modèle plus routier avec les 152 chevaux du célèbre 4 cylindres du constructeur. Peut-être vais-je pouvoir l'essayer prochaînement...

 

 

 

 

Chez Yamaha, il y a une Ténéré revue en profondeur mais qui a su garder sa personnalité:

Nouvelle évolution du bicylindre CP2 de 690 cm³,
• Norme Euro 5+
• Nouvel habillage
• Nouvelles optiques
• Suspensions avant et arrière entièrement réglables
• Nouvel écran TFT couleur de 6,3 pouces, avec connectivité smartphone
• Accélérateur électronique YCC-T
• Deux modes de pilotage
• ABS et TCS désactivables à l’aide d’un bouton dédié
• Nouveaux commodos
• Nouveaux clignotants
• Nouvelle selle monobloc 
• Nouveau cache d’embrayage
• Repose-pieds plus larges
• Protège-mains assortis
• Contacteur de béquille latérale revu
• Version avec selle basse disponible (- 15 mm) et suspensions à débattements plus courts

 

 

 

La Tracer 9 évolue également et elle va bénéficier au même titre que sa soeur la MT 09 de la boîte robotisée:

 

  • Nouveau carénage avant
  • Nouvel espace de rangement intégré, avec prise USB
  • Bulle plus grande et réglable
  • Nouveau tableau de bord TFT de 7 pouces (l'indicateur du niveau de carburant à été revu pour plus de visibilité)
  • Nouveaux commodos
  • Système de feux de virage

 3 versions disponibles. Tracer 9, tracer GT et tracer GT+

 

 

 

Chez Kawasaki, je dois reconnaître que je n'accroche pas aux motos de la marque en général.J'ai toutefois remarqué la petite W 230 muni d'un monocylindre refroidi par air de... 18 chevaux.

 

 

 

Un peu plus loin, la grande soeur, la Versys 1100 prend le relais de la 1000 en conservant cette esthétique très particulière, mais la moto est une excellente routière, comme j'avais pu m'en rendre compte.

 

 

Il y a bien sûr la Ninja7 Hybrid, première moto possédant un moteur hybride. Si cela est possible, il faudra que j'en essaie une, même si les articles parus dans la presse moto ne sont guère enthousiastes!

 

 

 

Rien d'autre à se mettre sous la dent chez Kawasaki, si ce n'est une promesse pour l'avenir avec une fourche dépassant d'un bloc  (j'en ai oublié de faire une photo...) avec la mention KLE. Simple disque à l'avant, roue de 21 pouces, le constructeur annonce celle qui manque à la gamme, le petit trail équipé du moteur de 451 cm3 et 45 chevaux.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Difficile de passer à coté des constructeurs chinois! Ils sont désormais partout dans les allées du salon. Aussi bien les firmes qui commencent à être bien implantées que certains petits constructeurs à la gamme réduite (électrique parfois). Il y a en outre les équipementiers présents dans de multiple domaines ainsi qu'une multitude de minuscules stands à l'intérieur desquels des accords commerciaux sont discutés pour des futures livraisons.

La Chine semble devenir un acteur important dans le monde de la moto.

Face à cette offre multiple, je m'y suis un peu perdu, avec le sentiment de retrouver quasiment les mêmes motos chez des constructeurs différents, ou le même moteur équipant des motos d'origine différente. C'est un peu perturbant car on n'arrive pas à identifier une moto spécifique, comme on le fait chez les constructeurs traditionnels, japonais ou européens. Il y a comme une sorte de flou avec certaines motorisations équipant de nombreux modèles de marque différente, certaines avec une consonance italienne ( Benelli, Moto Morini, SWM, Morbidelli...) mais appartenant à des entreprises  chinoises.

Bref, difficile de tracer son chemin entre les différents stands parfois!

 

QJMotor a mis le paquet pour ce salon. Son stand est un des plus imposants et la gamme présentée a de quoi donner le tournis. Une véritable manifestation de force de la part de ce constructeur.

 

Jugez plutôt:

 

 

Les trails:

 

 

 

 

 

 

 

Il y a même une version side-car!

 

 

Les sportives:

 

 

 

Un autre side-car en version custom de 400 cm3

 

 

De la petite cylindrée et du roadster

 

 

De l'électrique

 

 

Il y a même quelques petites voitures...

 

 

Et je n'ai pas tout photographié!

 

 

 

 

 

CF Moto commence à être bien implanté et avait fait sensation il y a deux ans avec son  immense stand. Cette année, il y a comme une continuité avec la présentation d'une moto sportive munie d'un trois cylindres. Ce n'est pas le style de moto qui m'intéresse et je me suis plutôt attardé sur la gamme des trails qui commence à être fournie. Il y a notamment la MT-X 800. Par rapport au modèle existant dans la gamme, il y a une roue de 21 pouces, des débattements de suspensions en hausse (230 mm à l'avant et à l'arrière) et un réservoir installé, comme sur les KTM, sur les cotés de la moto. cela donne une hauteur de selle de 870 mm (cela commence à faire haut!) mais il y aura une selle basse en option (830 mm de hauteur).

 

 

 

 

Un moteur est également présenté, un V4 de 156kW!

 

 

Egalement un prototype préfigurant l'avenir... Cela ne me fait pas beaucoup rêver!

 

 

 

On trouve aussi la MT 700 ... et la séduisante MT 450 (derrière sur la photo...)

 

 

 

Un peu plus loin, Voge a un stand très fourni et un intéressant nouveau trail fait son apparition.

 

 

Le constructeur veut montrer son savoir faire en matière de motorisation en exposant plusieurs moteurs. Il faut dire que Voge fait partie du groupe chinois Loncin, gros fabricant de moteurs (notamment ceux de certaines BMW...).

 

 

 

 

 

 

 

Kove montre trois versions de sa 800. Je dois reconnaître que ce constructeur m'attire avec des motos qui sortent un peu du moule chinois habituel. J'apprécie la simplicité des lignes de cette 800, l'apparente légèreté et j'ai hâte de pouvoir me mettre au guidon de l'une d'entre elles pour vérifier si cette moto donne autant qu'elle semble promettre.

 

 

 

Un modèle qui est plus dans la catégorie de ce qui m'attire, les moyennes cylindrées:

 

 

Comme Voge, Kove veut montrer ses compétences en matière de motorisations:

 

 

 

 

 

Passons chez Benelli. Pour ceux qui ne seraient pas encore au courant, Beneli est une marque chinoise depuis 2005 (rachetée par Qianjiang).

D'ailleurs, il y a une énorme ressemblance entre certaines Benelli et les motos présentes chez QJ Moto.

Personnellement, je n'accroche pas aux motos de la gamme. L'essai de la TRK 702 X ne m'a pas laissé un souvenir impérissable...

Sur le stand, il y a de nouveau la petite 300 déjà présentée il y a deux ans mais sans certitude sur sa vente prochaine sur le sol français.

 

 

 

 

Une 900 est pour la première fois présentée au salon.

 

 

 

Pour ceux qui aiment le genre plus classique, il y a l'Impériale 400

 

 

 

Et toujours la TRK 502 qui a été celle qui a permis à Benelli de revivre après son rachat par Qianjiang.

 

 

 

 

Autre constructeur italien passé sous pavillon chinois, Moto Morini étoffe sa gamme.

La X-Cape évolue avec un moteur revu en cylindrée (693 cm3 dorénavant).

 

 

Le constructeur suit la tendance actuelle du retour des trails de moyenne cylindrée en présentant la Alltrhike muni d'un bicylindre de 450 cm3.

 

 

Et pour ceux qui aiment les grosses cylindrées, il y a la 1200.

 

 

Enfin, Moto Morini a emmené une très jolie 3 1/2 qui joue sur la fibre nostalgique en reprenant l'esthétique et la disposition mécanique (V-twin) de l'inspiratrice.

Vous n'aurez d'ailleurs qu'une photo du modèle originel (on entrevoit la 3 1/2 derrière) car j'ai du mal à photographier les motos sur lesquelles sont installées les trop nombreuses "hôtesses" aux tenues parfois un brin légères. Et il en a un paquet au salon EICMA!

 

 

 

Et, dans un stand annexe, une adorable moto tout-terrain de 125 cm3:

 

 

 

SWM est une marque qui ne dit peut-être rien aux plus jeunes. Au début des années 70, cette marque italienne était née, spécialisée dans la production de motos tout terrain, notamment d'enduro. Elles étaient équipées de moteur Sachs 2 temps réputés à l'époque. L'entreprise disparut en 1984 après une mise en liquidation. Et, elle redémarra son activité via le groupe chinois Shineray (un de plus...).

Comparé à 2022, le stand SWM a grandi et l'offre s'est étoffée:

 

 Un 650 mono qui fait furieusement penser à la Mash.

 

 

Le même moteur sur un modèle routier

 

 

Un autre modèle 650 muni d'un moteur plus moderne

 

 

Une 500 cm3

 

 

Plusieurs versions de gros customs ressemblant étrangement aux Harley Davidson

 

 

Il y a aussi un side-car avec le nom Shineray sur les carters moteur et juste le "By SWM" sur le garde-boue. Ils sont forts, ces Chinois, pour s'introduire sur le marché en utilisant d'anciennes marques européennes disparues ou exsangues...

 

 

 

Morbidelli. Cette marque est surtout connue pour ses motos de course.Giancarlo Morbidelli était initialement un entrepreneur avisé qui développait, fabriquait et vendait des machines à bois. Son entreprise était florissante et, passionné de moto, il se lança dans la compétition en 1969 en développant des motos de course en 50 cm3, puis 125 cm3 (catégorie dans laquelle la marque remporta le championnat du monde en 1975 et 1976 avec Pier Paolo Bianchi ). En 250 cm3, c'est Mario Lega qui devient champion du monde en 1977. Il y aura même une 500 cm3 mais sans résultats probants. A noter que Graziano Rossi, le père de Valentino Rossi a piloté la Morbidelli 250 à partir de 1979.

La seule production de motos en dehors de la compétition fut anecdotique, bien que remarquable. En effet, Morbidelli fabriqua une 850 cm3 avec un moteur de 8 cylindres en V (!). Production est d'ailleurs un terme impropre vu que quatre exemplaires seulement furent fabriqués.

En début d'année, Morbidelli a été racheté par le groupe Keeway. Ce dernier, initialement européen, a été très vite intégré au groupe Qianjiang (également propriétaire de Benelli).

C'est donc tout naturellement que Morbidelli a présenté des motos sur ce salon, caractérisées par une couleur bleu clair.

 

 

 

La T 502 X avec un bicylindre de 486 cm3, 180 mm de débattement et un poids annoncé de 210 kg (toujours un peu lourdes, les motos chinoises)

 

 

 

Et un V2 de 997 cm3.

 

 

 

Est-ce que la marque va être diffusée en France? On est en droit de se poser la question.

 

 

Mes pérégrinations dans les vastes et nombreuses allées du salon EICMA me conduisant devant un constructeur dont je connais vaguement l'histoire. FB Mondial est une vieille marque italienne qui a remporté le championnat du monde en 1949 dans la catégorie 125 cm3. La réussite sera au rendez-vous  dans les années suivantes avec également la catégorie 250 cm3 et se poursuivra jusqu'à la fin des années 50. La marque disparut ensuite et reviendra à la vie en 2014 lorsque Pierluigi Boselli  s'associera au groupe Pelpi International dans lequel les industriels chinois sont omniprésents, ce qui devient courant désormais...

Sur son stand, trône une petite 450 cm3 ( à priori munie du même moteur que la CF Moto MT 450), dénommée Mud 452 .

 

 

 

Un autre trail plus modeste,avec un  monocylindre de 300 cm3 est également présent. Son nom: Sendero.

 

 

 

 

Zontes. Le constructeur chinois s'est limité jusque là à des motos modestes étant donné que la plus grosse cylindrée est de  348 cm3 (un monocylindre). Mais cette année marque l'arrivée d' un trail équipé d'un moteur de 699 cm3 avec trois cylindres. Munie d'une roue avant de 21 pouces mais sans mention des débattements de suspensions, cette moto de 95 chevaux affiche un poids non négligeable de 228 kilos.

En regardant mes photos, je me suis rendu compte que je suis passé à coté de cette Zontes! J'ai pourtant arpenté en long, en large et en travers le salon deux jours durant mais il y a tellement de choses à voir...

Je vous mets les deux photos que j'avais prises de la moto lors du dernier Alpes Aventure Motofestival où la moto était présente pour que vous donner une idée de son esthétique.

 

 

 

 

 

Jedi Motor  Ce constructeur chinois méconnu est présent au salon EICMA.

Je remarque une moto qui est en fait la même que la Mash FR 750, dernier modèle présenté cette année par la marque "française". Son moteur commence à être connu, vu que c'est le dérivé chinois de celui de la Kawasaki ER-6 que l'on retrouve un peu partout (Moto Morini, side-car ChangJiang, CF Moto ....)

 

 

 

Il y a aussi un modèle imposant, une sorte de copie de la BMW RT 1250, mais avec un moteur plus modeste (toujours ce 730 cm3...). Le réservoir de 24 litres promet une bonne autonomie. Aucun poids annoncé dans la fiche technique (elle doit peser son poids!).

 

 

 

 

Wyche. Bien que les motos exposées soient à mille lieux de ce que je recherche en matière de deux roues, je ne peux m'empêcher de passer un moment sur son stand car la qualité de réalisation est réelle. Quant aux moteur, sachez qu'ils sont de 1979 cm3 (74 Kw à 5050 tours/minute) et de 976 cm3 (60 Kw à 7500 tours/minute).

 

Jugez vous-même:

 

 

 

 

 

Regal Raptor.   

Connue depuis une dizaine d'années pour ses customs 125 cm3 qui se donnaient des airs de grosses cylindrées, la marque chinoise a décidé de passer à la vitesse supérieure avec ce V-twin de 965 cm3. La présence d'une transmission CVT (Continuously Variable Transmission) est intéressante sur ce genre de moto. Plus étonnant, la capacité du réservoir est de 38 litres!

 

 

 

 

Brixton  Cela devient difficile de classer les constructeurs dans la bonne case géographique. Car Brixton, au nom bien anglais, fait partie du groupe autrichien KSR mais la marque ressemble un peu à Mash qui est identifiée comme une marque française mais se contente de vendre des produits chinois en y apposant le sticker de la marque.

A chacun de se faire son idée sur la nationalité de Brixton.

Il y a un modèle qui était déjà exposé en avant première il y a deux ans à l'EICMA et que je retrouve aujourd'hui, un trail de moyenne cylindrée plutôt sympathique.

Par contre, la réaction de l'amortisseur ( style pompe à vélo) lorsque je m'assois dessus me laisse dubitatif...

 

 

 

Benda

Cette marque chinoise est atypique. Elle produit en effet des customs et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne recherche pas la discrétion vu l'esthétique de ses modèles.

L'exemplaire que j'ai sous les yeux produit son effet et je ne peux m'empêcher de le détailler.

Voilà ce que ça donne en photos:

 

 

 

 

Changjiang est une marque que j’ai découverte en 1990 dans Moto Journal qui faisait un essai du side-car. A l’époque, le moteur était un flat-twin, comme chez BMW. Il y avait une raison, Changjiang avait racheté les droits de fabrication au constructeur allemand. Pour l’anecdote, le moteur délivrait la puissance de 22 chevaux; je vous laisse imaginer les performances avec un poids total à tracter de 340 kilos!

Dorénavant, c’est un 700 cm3 qui est aux commandes, vous savez celui que l’on trouve, notamment, sur la Morini, la Mash, la CF Moto etc...

 

 

 

 

Velimotor   Au delà des constructeurs de motos traditionnels, les Chinois ont de nombreux stands dédiés à la mobilité électrique dans l'air du temps. Pas mal de vélos, des voiturettes également, mais aussi quelques constructeurs de motos électriques.

Je ne vais pas vous en faire la liste (il m'aurait fallu une semaine complète pour faire la visite!) mais vous en monter une qui a retenu mon attention, tout simplement parce que la discussion (pas toujours facile)  s'est instaurée avec les personnes qui tenaient le petit stand.

Création en 2009, 150 salariés, 100 000 motos pouvant être produites annuellement (combien réellement?), c'est peut-être assez peu à l'échelle chinoise, mais cela démontre que ce pays met aussi le paquet dans la moto électrique, même si celle -ci n'en est qu'à ses balbutiements.

QU'est-ce que cela va donner dans les années à venir?

Wait and see...

 

 

 

 

Letbe    Une nouvelle surprise m’attend avec cette marque totalement inconnue pour laquelle l’EICMA constitue son lancement mondial. Cela commence à faire beaucoup de prétendants sur le marché européen et nul doute que les années qui suivent vont permettre d’y voir plus clair avec des constructeurs qui n’auront peut-être pas les capacités de se développer. Cette multitude de propositions a de quoi perturber le consommateur en droit de se poser des questions sur la pérennité de l’entreprise, le réseau, le service après vente, la disponibilité des pièces ainsi que la valeur à la revente.

 

 

 

 

EZI      Derrière ce nom, on trouve le groupe Keeway ( Benelli, Morbidelli....).

 

Sa spécificité, c'est la motorisation électrique.

 

 

Une voiturette électrique est également exposée. Je pense que l'on va avoir un développement de ce type de véhicules dans les années à venir.

 

 

 

A suivre...

 

 


 

 

 

BMW était absent du salon il y a deux ans mais a décidé d'y faire son retour. Une bonne idée car la constructeur allemand a emmené avec lui une moto très intéressante.

Je ne parle pas de la grosse GS 1300 dont les mensurations, la puissance et le prix sont bien au delà de mon quotidien motard mais d'une moto plus modeste qui m'a fait forte impression. Ce n'était pas un modèle définitif et il est certain qu'elle ne pourra pas être commercialisée ainsi mais cette moyenne cylindrée munie d'un bicylindre de 450 cm3 est très alléchante.

A priori, elle devrait arriver sur le marché en 2025.

 

 

 

Allez, une petite photo de sa grande soeur (dans ses deux versions) que j'aimerais bien essayer avec sa nouvelle boîte robotisée pour la comparer au DCT de chez Honda. 

 

 

Mais aussi la F 900 GS...

 

 

 

 

Je poursuis ma visite en allant voir la petite KTM 390 Adventure qui a subi une belle transformation.

Roue avant de 21 pouces, débattements de suspensions accrus ... et une esthétique à laquelle j'adhère enfin! Pour la première fois depuis longtemps, je ne suis pas rebuté par l'aspect de cette petite KTM qui s'inscrit dans la tendance lourde de proposer des trails de moyenne cylindrée. Seul bémol pour moi, la présence d'un monocylindre car ce type de mécanique ne me correspond pas en général (je lui préfère le bicylindre) d'autant que j'ai un souvenir mitigé du caractère trop sportif du moteur autrichien. A vérifier guidon en main quand la moto sera disponible dans les concessions.

 

 

 

A coté, la 1390 Adventure impressionne par son gabarit; Quant à la puissance annoncée (173 chevaux), elle me laisse dubitatif!

 

 

 

 

 

 

Pas très loin de l'Autriche, il y a l'Italie. Je rends donc une petite visite chez moto Guzzi qui n'a pas grand chose à montrer de nouveau après l'arrivée il y a peu de temps de l'excellente Stelvio. Cette dernière a malgré tout droit à une version spéciale, la Duecento Tributo pour célébrer les 200 ans de l’inauguration du col alpin Stelvio. Je trouve que ce coloris lui va très bien et affine sa ligne.

 

 

 

La V 85 TT Travel a un charme indéniable

 

 

 

La plus routière et plus moderne V 100

 

 

 La craquante V7 qui rappelle les Moto Guzzi des années 70

 

 

Dans un stand annexe, je tombe sur la Falcone en version militaire. Bien des souvenirs me reviennent en mémoire, lorsque j'avais effectué mon premier voyage jusqu'en Tunisie, via l'Italie et la Sicile avec ma Honda CG 125. C'était en 1981 et les rues italiennes étaient régulièrement envahies par le pom-pom caractéristique du monocylindre horizontal des Moto Guzzi Falcone souvent chevauchées par des paisibles papis.

 

 

 

Rieju  Je me rends maintenant chez le constructeur catalan, le spécialiste du 50 CM3 à boîte depuis de nombreuses années. J'ai un attachement particulier pour cette marque car j'avais découvert leur Aventura 500 il y a deux ans lors de ma première visite au salon EICMA.

La marque avait en effet décidé de passer à la moto en anticipant les normes anti-pollution de plus en plus sévères qui allaient mettre à mal le futur des 50 cm3 deux temps.

J'avais eu un coup de coeur pour cette moto largement inspirée par la Honda Africa Twin (il y a pire comme référence!).

Mon histoire avec cette moto s'est poursuivie vu que je l'ai eu à ma disposition pendant deux semaines en juillet de cette année et que j'ai parcouru 3600 kilomètres à son guidon. Cette moto était celle faisant l'objet du traditionnel essai longue durée annuel effectué par le magazine Trail Adventure. Comme j'effectue quelques piges pour ce magazine depuis trois ans, j'ai fait partie de ceux qui ont pu rouler avec. Un dossier complet sera consacré à cette Rieju 500 Aventura dans le prochain numéro de Trail Adventure (cela ne devrait pas tarder).

J'espérais une nouvelle version mais, malheureusement, ce n'est pas pour tout de suite, même si un moteur avec un peu plus de cylindrée (580 cm3) est prévu. Par contre, surprise, trois nouvelles motos étaient présentes, une petite 300 monocylindre, une 700 avec roue avant de 19 pouces et une 550 plus routière.

 

 

 

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Une 125 Naked, toute européenne celle-là, fait sa première apparition.

 

 

 

 

C'est au tour de Fantic de recevoir ma visite. Cette marque italienne me parle. Je me souviens du Fantic Caballero 50 qui faisait rêver l'adolescent que j'étais au guidon de mon modeste Peugeot 102 MS. C'était alors le nec plus ultra avec une partie cycle identique à la 125 de la marque. Je me rappelle très bien le jour où un copain avait accepté de me prêter le sien. Strictement d'origine, avec même les pédales obligatoires (en position de blocage quand même) et le moteur douloureusement bridé, j'avais été aux anges lors du malheureux tour de quartier autorisé. Un grand moment.

Je suivais alors avec passion les exploits des enduristes de l'équipe italienne, notamment ceux de Yann Cadoret qui me faisait vibrer.

Dans ma ville de Tarbes, j'apercevais parfois le Fantic Chopper 125 qui aurait pu, avec son énorme guidon et sa fourche à l'angle de chasse démesurée, être utilisé dans le film Easy Rider. C'est d'ailleurs plutôt ce film qui a inspiré la naissance de cette moto!

Uniquement tournée vers le tout-terrain, (le trial s'est rajouté à l'enduro au début des années 80 avec trois titres en championnat du monde avec le français Thierry Michaud), la firme a peu à peu décliné jusqu'à sa disparition en 1995.

Son activité a doucement repris au début des années 2000 avec un renforcement en 2015.

Depuis, la marque s'est développée, aidée en cela par le rachat de Minarelli, le fabricant de moteurs, à Yamaha en 2020.

 

Il y a toujours une gamme étendue axée sur le tout-terrain (notamment une intéressante moto destinée aux rallyes) mais je ne m'y suis pas attardé, plus intéressé par les trails du constructeur qui ont conservé le nom Caballero.

 

La 500 (existe aussi en 125 cm3):

 

 

La 700 (avec le moteur bicylindre de la Ténéré 700)

 

 

Il y a même une petite sportive sur le stand:

 

 

 

 

Restons en terre italienne en nous arrêtant chez le voisin Beta. Encore une marque ancienne puisqu'elle débute son activité en 1905! Au début, seules les bicyclettes sont concernées. C'est le tout-terrain qui sera quasi exclusivement concerné (enduro, cross, trial).

Je m'attarde peu de temps sur le stand car il n'y a que les Alp susceptibles de m'intéresser. Malheureusement pour elles, j'ai eu l'occasion d'en essayer une en juin aux Trail Adventure Days et la moto ne m'a pas enthousiasmé. Mais elle propose quelque chose dans le domaine du tout-terrain accessible.

 

 

 

 

 

Bimota mérite le détour. Des motos exclusives avec une finition hors pair et un train avant unique. Pas du tout ce que recherche et ce que me permet mon porte monnaie mais, comme disent les commerçants marocains, "plaisir des yeux".

 

 

 

 

 

Restons dans le haut de gamme et l'Italie avec MV Agusta. Cette entreprise d'aéronautique va se lancer dans la moto à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Et c'est la compétition qui participera à sa renommée, grâce à Giacomo Agostini, le pilote actuellement le plus titré puisqu'il a été 15 fois champion du monde (dont 13 fois sur MV Agusta).

Dans les années 70, l'entreprise va rencontrer de réelles difficultés financières et va cesser la production de motos.

Après le rachat de MV Agusta par Claudio Castiglioni, patron de Cagiva, l'activité va reprendre dans les années 90 avec des motos assez exclusives dotées d'un moteur quatre cylindres.

Puis, de nouveau des soubresauts avec des ventes successives. 

Dernier épisode (en espérant que ce sera le dernier!), l'entrée de KTM dans le capital de MV Agusta fin 2022 et enfin, cette année, KTM devient l'actionnaire principal.

On peut penser que cela annonce une période plus structurée et stable pour la firme italienne.

Le passage sur le stand est pour moi un véritable plaisir des yeux.

Admirez la plastique de cette moto:

 

 

 

Ce modèle n'est pas mal non plus

 

 

 

 

Outre Rieju, l'Espagne a un deuxième constructeur présent sur ce salon. Il s'agit de Macbor.

Exclusivement destinée au marché espagnol dans un premier temps, puis au Portugal depuis 2021, cette marque devrait être distribuée sur notre territoire dès 2025.

Des 125 mais surtout une 500 avec un bicylindre de 498,4 cm3 et 20 litres dans le réservoir, la XR5 510.

 

 

 

La XR5 510 (annoncée à 6199 euros).

 

 

 

 

 

Le premier jour (réservé aux journalistes), je tombe sur un stand désert au nom étrange, Phelon & Moore. Intrigué, je lève la tête pour lire un bref historique de la marque née en Angleterre en 1902 et dont l'activité a pris fin en 1967. Sur les photos, la caractéristique du moteur était une inclinaison très prononcée.

La marque renaît donc en 2022. Je tente d'en savoir un peu plus sur la nationalité de cette entreprise et le responsable du stand (en tout cas habillé comme un responsable...) me dit qu'il y a une multitude d'investisseurs sans autre précision et me demande mon mail afin qu'il m'envoie toutes les informations (j'attends toujours...).

En l'absence de plus d'informations, je prends la décision de classer cette entreprise au nom très britannique dans la catégorie des constructeurs européens, bien que je subodore un fort parfum chinois.

Les deux trails exposés attirent mon regard et, à priori, sont munis du sempiternel twin dérivé de la Kawasaki ER6. Je recherche un peu plus et c'est confirmé, la cylindrée de 693 cm3 est identique à celle de la Morini X Cape 700. Le nom est proche également (coïncidence?) puisque cette Phelon & Moore s'appelle Capetown 7X.  Je m'installe dessus. Le moins qu'on puisse dire, c'est que la moto est imposante et... comment dire particulière. Au moins possède-t-elle sa personnalité propre, ce qui est une bonne chose dans ce salon où j'ai parfois eu l'impression de voir des "copier-coller".

Roue avant de 19 pouces, 170 mm de débattement à l'arrière et à l'avant, 249 kg tous pleins faits (240 kg pour le modèle avec jantes en alliage). La contenance du réservoir n'est pas mentionnée.

 

Sur le stand, il y a aussi un custom équipé d'un V-twin de 573 cm3, la Panther.

 

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Rezon   Mes déambulations me font découvrir le stand d'un constructeur tchèque qui a opté pour la motorisation électrique. Les motos présentées respirent la qualité de fabrication mais je me pose la question de leur pertinence avec toujours ce problème d'autonomie. Le constructeur annonce 260 kilomètres à 80 km/h; à voir dans des conditions réelles d'utilisation... J'aimerais voir ce que j'obtiendrais avec ma conduite réputée sobre. Les 90 minutes pour passer de 0 à 80% de charge peuvent finir de décourager celui qui envisagerait de rouler avec une telle moto en dehors d'une utilisation quotidienne urbaine avec un chargement la nuit à la maison.

Actuellement, il y a quatre concessionnaires en France(Bordeaux, Lyon, Marseille et Nantes.

 

 

 

 

 

 

Italjet       Le constructeur italien atypique avec ses scooters sportifs est bien sûr présent dans son pays.

 

 

 

Il y a même un modèle de 700 cm3. Le T-Max n'a qu'à bien se tenir...

 

 

 


 

 

 

 

Can-Am  C'est en 1973 que la marque canadienne est créée. Elle se spécialise dans les motos d'enduro et de motocross. Aujourd'hui, elle fait partie du groupe BRP (Bombardier Recreational Products).

La marque est connue depuis plusieurs années pour ces modèles à trois roues mais ce sont les deux roues qui m'intéressent. Or, Can-Am se lance dans la moto électrique et les deux modèles élaborés sont présents au salon EICMA.

Je reste dubitatif sur la pertinence de l'électrique pour les motos. Quand je vois les autonomies annoncées (et souvent  des vitesses d'escargot), je me dis que cette solution n'est à l'heure actuelle valable que pour les déplacements  urbains et de courte distance. Donc limitée aux scooters, petites motos et motos de loisirs (trail, enduro,cross).

Il n'empêche que j'aimerais pouvoir essayer une moto électrique pour en apprécier les qualités qui semblent réelles même si ce n'est hélas que pendant une durée limitée.

En dehors de ces réserves, je trouve la moto réussie esthétiquement, avec une cohérence dans le style. Je m'installe un moment dessus et je m'y sens bien.

 

 

Mais c'est mère, celle qui est née en 1973 qui attire le plus mon regard!

 

 

 

Puisque l'on est dans l'électrique, allons chez le voisin américain qui est LE spécialiste dans le domaine: Zero

Cela fait 18 ans que la marque californienne a été créée (2006). Initialement, ce sont des motos de tout-terrain qui sont produites mais le constructeur se développe rapidement avec des routières et même des trails.

Comme indiqué un peu plus haut, je pense que le problème numéro 1 est l'autonomie et qu'elle représente le frein le plus important au développement de modèles autres que des véhicules urbains et de loisirs. Il y a en outre le coût à l'achat qui est très élevé.

Mais la marque continue à se développer et à présenter des nouveaux modèles. Est-elle rentable? J'avoue me poser la question vu la très faible diffusion des Zero dans notre pays.

 

 

 

Hero   Le constructeur indien est méconnu chez nous. C'est normal, l'importation de ses motos sur notre territoire vient juste de commencer cette année. Sachez quand même que c'est un géant qui se targue d'être le premier constructeur de deux roues au monde. On peut parler de développement rapide étant donné la création de ce constructeur en 1984 (avec Honda qui est sorti du capital de l'entreprise en 2010).

Adepte des trails et plus encore de ceux de moyenne cylindrée, je fais une petite halte devant la Pulse motorisée par un monocylindre refroidi par eau de 210 cm3 et possédant de grands débattements de suspensions (210 mm à l'avant, 205 mm à l'arrière).

 

 

 

 

 

Hartford       Sur un stand tout simple, des motos elles aussi toutes simples. L’impression de revenir quelques années en arrière avec des monocylindre refroidis par air. Et ce n’est pas chinois, mais taïwanais ( même si la Chine considère Tïwan comme une province chinoise...). Mais je ne suis pas là pour parler de géopolitique mais de motos.

 

 

 

 

Musatti

 

Voilà un nom bien italien pour une entreprise basée à Istanbul! Il faut dire que le drapeau italien est bien présent. Et l'association avec Jonway n'est pas cachée vu que la marque apparaît sur le stand. Marque chinoise bien sûr! 

D'ailleurs, il s'avère que Jonway est diffusée en France depuis 2023. Et le V-twin équipant les deux et trois roues Musatti est bien celui des Jonway (peut-être un peu juste avec ses 400 cm3). Difficile de s'y retrouver parfois...

 

 

 

 

 


 

 

 

Pour celui qui n'est jamais allé au salon EICMA, il est difficile de se rendre compte de l'étendue de ce salon. Gourmand comme je peux l'être quand il y a tant de choses à voir, je me laisse porter sans but précis. Et, au delà des constructeurs de motos attendus, je tombe de temps en temps sur des stands inattendus.

 

C'est ainsi que j'aperçois quelques exemplaires de la moto ELF qui avait fait beaucoup parler d'elle lorsqu'elle était arrivée en compétition. J'ai encore le souvenir de Michel Rougerie, à l'arrière du camion ELF, à coté de sa moto équipée du moteur de la 700 Yamaha. C'était le tout début de cette aventure.

 

Si vous voulez me suivre dans mes déambulations...

 

Les roues Alpina

 

 

Andreani et ses kit fourche associé à Ohlins

 

 

 

 

Les célèbres casques Arai, fabriqués à la main.

 

 

 

Un fabricant de cadres.

 

 

 

Les pneus chinois CST Tires

 

 

Les optiques DL Series

 

 

 

La bagagerie Enduristan

 

 

 Gates, un fabricant qui propose de remplacer votre chaîne par une courroie

 

 

 

Le célèbre équipementier italien Givi. Je m'attarde sur les sacoches pour les vélos vu que je viens de m'acheter un vélo de voyage...

 

 

 

Les pots d'échappement HP Corse

 

 

L'équipementier allemand Hepco & Becker

 

 

 

 

Les suspensions Hyperpro

 

 

 

La bagagerie Kappa

 

 

 

 

Loboo, équipementier.

 

 

 

NTS, entreprise suédoise spécialisée dans la fourniture des pièces pour les 50 cm3

 

 

 RDMoto, fabricant tchèque de protections tubulaires.

 

 

RKS exposant de drôles de vélos électriques

 

 

 

 

SWMotech, l'équipementier allemand, expose une bagagerie "tout compris"...

 

 

 

 

L'équipementier espagnol Shad qui, comme Givi, propose également de la bagagerie pour les vélos.

 

 

 

 

Sixty6, accessoiriste.

 

 

 

Au détour d'une allée, voilà un fabricant, Vigorous, qui pense à celles et ceux ayant des problèmes de mobilité avec ses scooters à trois ou quatre roues.

 

 

 

 

De moto électrique, chez Yema ...

 

 

Encore un constructeur chinois...

 

 

 

 

Un fabricant de scooters avec un modèle ADV qui a la cote en ce moment depuis que Honda s'est aventuré dans la "scooter trail".

 

 

  De l'utilitaire léger, celui que j'ai souvent vu dans certains pays traversés (Maroc, Syrie, Pakistan...) mais, dorénavant, c'est l'électricité qui oeuvre. Une bonne chose quand j'ai pu tester les moteurs à bout de souffle ET polluants de ces pays!

 

 

 

Les voiturettes ont le vent en poupe!

 

 

 

 

 

Depuis tout petit, j'aime le vélo et je n'ai jamais arrêter d'en faire. Ici, je suis servi car il y a pas mal de constructeurs présents, avec des réalisations parfois étonnantes!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qooder, entreprise suisse spécialisée dans les trois et quatre roues (qui penchent!)

 

 

 

Comment transformer sa moto de cross en moto neige...

 

 

 

 

Le casque du futur.

 

 

 

Quelques uns des petits stands où l'on peut assister aux négociations

 

 

 

 

 

 

Les Chinois proposent aussi des suspensions

 

 

Dans l'allée centrale desservant les halls d'exposition, il y a cette magnifique Rudge

 

 

 

 

Quoi de mieux qu'une démonstration aquatique pour prouver les qualités de sa moto électrique. Ici, le constructeur américain Kollter

 

 

 

 

Encore de l'électrique et ce n'est pas chinois, mais allemand...

 

 

 

La moto de Zarco!

 

 

 

La Honda NCX 750 des services financiers italiens...

 

 

Et pour terminer, le contraste entre la petite Fiat 500 électrique (et, devant elle, le scooter censé reprendre ses codes esthétiques) et la Fiat Torpedo 2800.

 

 

 

 

 

 

Ma visite se termine. J'ai conscience de n'avoir qu'effleurer ce salon immense malgré deux longues journées à arpenter les stands.

J'ai droit à un beau moment alors que je quitte les lieux dans l'allée centrale supérieure lorsque je croise ... Giacomo Agostini, le très grand champion avec 15 titres mondiaux (un record!).

Une excellente manière de conclure cette enrichissante visite.

 

 


 

 

 

Après ces deux belles journées très bien remplies, je n'ai plus qu'à rentrer à la maison. J'emprunte un nouvel itinéraire pou varier les plaisirs mais toujours en dehors des grands axes routiers, en passant par le col de Montgenèvre et en faisant un petit détour par le département de la Dordogne. Près de 1500 kilomètres de plaisir malgré la pluie du dernier jour.

 

 

Pause nocturne à Die dans la Drôme.

 

 

 

 

 

 

A suivre...