Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Quatrième partie:1993-2007 (2014-....), le bonheur motocycliste ou quatorze années (et plus....) au guidon de mes trois (quatre... cinq) Honda Transalp - La mer rouge

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Jamais deux sans trois. C’est ce que je me suis dit en achetant une Transalp un peu plus récente, modèle 1995, dans un état irréprochable, malgré ses huit années. Pourquoi aller chercher ailleurs alors que j’étais plus que satisfait de mes deux précédentes montures.


D’autant qu’un nouveau voyage se profilait à l’horizon pour l’année 2005 et qu’il est toujours rassurant de bien connaître sa moto quand on est si loin de chez soi.


L’amortisseur Fournales installé sur la première, puis sur la deuxième Transalp, fut transféré sur la petite sœur. Il faut dire que cet accessoire avait fait preuve de sa fiabilité après 270 000 kms parcourus. Non seulement il était très confortable, mais, en plus, il était particulièrement costaud, malgré les conditions de route et de piste qu’il avait subies.

Enorme changement par rapport aux deux motos précédentes : le moteur n’était plus noir, mais gris ! Et je gagnais un frein à disque à l’arrière. Ce qui ne changeait pas grand chose au freinage plus que moyen de la Transalp ; heureusement que je ne suis pas un gros freineur.

L’avantage, quand on garde le même modèle, c’est que l’on conserve les accessoires déjà achetés pour l’autre moto. C’est ainsi que les sacoches Touratech, qui avaient succédé aux Bottelin Dumoulin Grand Raid, très solides, mais un brin fatiguées à leur retour du Pakistan, ont changé de lieu de villégiature. Leur robustesse, alliée à leur grande capacité et à leur facilité de chargement m’avaient vite fait oublier leur encombrement ; en outre, rien qu’en les regardant, je rêvais de contrées lointaines ; elles étaient vraiment une incitation au voyage, ce qui n’était pas pour me déplaire.

Et, par une belle , heu non pas vraiment belle, cette journée de mars, Transalp 3ième du nom s’en alla sur la route de la mer rouge, accompagnée par un petit V-twin du nom de 125 Varadéro.

Départ neigeux pour la mer rouge

Tunisie, Sicile, Italie, Grèce, Turquie, Syrie, Jordanie, Liban, Bulgarie, Roumanie, Hongrie, Autriche et Suisse au menu de ces quatre mois de voyage et, de nouveau RAS sur le plan mécanique ( hormis des roulements de direction un peu fatigués), mais pas sur le plan émotionnel.


D’ailleurs, c’est un conseil que je peux donner à tout motard qui sent, au fond de lui, une vague envie de prendre la route. Qu’il se lance ; le plaisir est si grand de prendre la route, libre sur son deux roues , avec des rencontres permanentes, des paysages nouveaux, des cultures et coutumes à découvrir.

Donc, pas d'hésitation. Prenez la route!