Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Honda CB 500 X, la petite NCX 700 - Essai comparatif dans le magazine Trail Adventure

Index de l'article

 

 

 

 

J'aime beaucoup cette revue à la parution trimestrielle, peut-être parce que cette dernière donne des articles moins "pressés". Il n'y a pas cette nécessité de coller à l'actualité immédiate et cela permet de proposer des articles moins succincts. En outre, le sujet est quand même le trail, le type de moto que j'ai adopté depuis 1990 et que je n'ai plus quitté tant il offrait ce que j'attendais d'une moto, la polyvalence. 

Mon reproche, qui concerne aussi le reste de la presse moto, est cette tendance maintenant bien installée de trop mettre l'accent sur tout ce qui est organisé: les voyages, l'apprentissage de la moto. J'ai parfois l'impression que le moindre voyage un peu important nécessite forcément le recours à une agence alors que l'expérience m'a montré (et me montre encore aujourd'hui) qu'il n'y a rien de plus simple que de le préparer soi-même. Avec de sacrées économies à la clef! En outre, en laissant faire les autres, on se prive du moment peut-être le plus intense, celui de l'avant-voyage, au cours duquel on sent monter cette fièvre annonciatrice d'un futur périple au goût merveilleux. 

Fin de la parenthèse.

Mon article concerne un essai comparatif publié dans le numéro du dernier trimestre 2019 entre la Honda CB 500 X et la Benelli TRK 502 qui reste pour l'instant son unique concurrente en attendant l'arrivée annoncée par KTM de motos de moyenne cylindrée munies d'un moteur bicylindre.

Bien que de cylindrée proche, une chose sépare les deux motos: 38 kg! Une différence énorme entre la svelte Honda et la Benelli qui se prend pour une grosse cylindrée. Avec ses 236 kg, elle est 10 kg au dessus de la nouvelle Africa Twin 1100! Et de même poids que cette dernière munie de la boîte DCT!

La position de conduite a l’air étrange sur la Benelli et la photo de l’essayeur  installé dessus en est la preuve par l’image. Comparée à l’Italo-Chinoise , la Honda est accueillante (« on se sent carrément chez soi »).

Les deux motos sont assez opposées avec un caractère moteur plus prononcé sur la Benelli qui est de surcroît plus bruyante. En lisant ce comparatif, j’ai vite compris que la Benelli ne me conviendrait pas : encombrement, poids, rayon de braquage « hors norme », même si la situation s’arrange sur la route avec un bon confort et une généreuse autonomie.

J’ai été étonné de lire que les amortisseurs de la Honda étaient fermes. Ce n’est pas du tout mon impression après 13 000 km parcourus à son guidon ; je les trouve plutôt souples, parfois même manquant un peu de rigueur.

Sur les routes départementales, la Honda se montre impériale. Extraits de l’essai : « partie cycle agile, stable, précise, fermement suspendue, freinage puissant, boîte parfaite, moteur volontaire, position de conduite idéale pour l’attaque » . Que de louanges amplement méritées d’après moi. La Benelli semble à la peine derrière.

 

Et, en tout-terrain (tout chemin plutôt), l’écart se creuse. « La Japonaise s’y montre étonnamment à l’aise sur le sec malgré des pneus 100 % route ».

 

Je n’avais pas besoin de lire cet essai pour me convaincre des qualités de ma petite Honda mais ce comparatif a mis en évidence qu’il n’était pas si facile de fabriquer une moto de moyenne cylindrée à un prix plancher avec un tel équilibre général. La Benelli n'y est pas parvenu.

 

Une nouvelle fois, j’ai sursauté en voyant le tableau des consommations : 4,4 l mini et 4,9 l maxi pour la Honda avec une moyenne de l’essai de 4,6 l (et 0,3 l de plus pour la Benelli). J’aimerais, un jour, participer à un essai avec les journalistes (si j’arrive à les suivre!) afin de comprendre leur méthode pour arriver à consommer autant….

 

J’ai beaucoup aimé la conclusion de l’essai : « Avec toutes leurs qualités dynamiques, leur autonomie, leur coût et appétit raisonnables, ces deux crossovers ( au fait, c’est quoi un crossover?) sont prêtes à en offrir un maximum !

 

 

N'hésitez pas à acheter cette revue. 7,90 euros par trimestre, ce n'est pas très cher payé pour s'aérer la tête.