Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Honda CX 500: révolution chez les moyennes cylindrées

 Un énorme choc! Voilà ce que fut pour moi la découverte de cette Honda CX 500.

 

 

Je me souviens de la lecture de ce Moto Journal du 8 décembre  1977 comme si c'était hier.

 De ce coup de foudre pour cette moto atypique qui osait.

D'abord une esthétique bien à elle, une architecture moteur nouvelle avec ce V-twin culbuté et sa boîte de vitesses située dessous, une volonté de très bien faire perceptible dans de nombreux détails, que ce soit avec les pneus tubeless, la double ampoule arrière, cette selle invitant au voyage à deux, cette transmission par cardan exemplaire, ces performances redoutables malgré le poids et le cardan. Même la forme du sélecteur était hors normes!

Quitte à surprendre car c'était une véritable GT que Honda proposait avec 500 petits centimètres cubes. Et son moteur possédait un sacré rendement puisque les chiffres de puissance relevées par Moto Journal au banc d'essais révélaient une puissance à la roue arrière de 42 chevaux, chiffre pratiquement équivalent à une Suzuki 550 GS quatre cylindres ou à une BMW 800. En outre, les chiffres de reprises à100 km/h tournaient à l'avantage de la Honda qui possédait du couple et du souffle.

Le constructeur avait fait mouche auprès des journalistes de la rédaction de Moto Journal car l'essai avait été dithyrambique. Simple cyclomotoriste, j'avais déjà quelques idées bien arrêtées sur ma conception de la moto. Et cette CX 500 répondait à mes attentes en offrant une moyenne cylindrée apte à prendre la route et à tenir tête aux plus grosses qu'elles. Tout cela pour un prix contenu. C'est ainsi que l'achat futur de cette moto m'apparut comme une évidence, sauf que, quand j'ai pu réaliser ce rêve, c'est un autre V-twin que proposait Honda.

Je crois que ce qui m'a marqué, dans cette moto, c'est cette impression de robustesse naturelle qu'elle dégageait. Son aspect massif, avec ce moteur, véritable monument mécanique que l'on ne pouvait ignorer tant il s'imposait, semblait promettre des dizaines de milliers de kilomètres sans soucis.

Seule la consommation, rançon de hautes performances, me paraissait un peu élevée, même si les journalistes avaient une propension à tourner la poignée de gaz dans le bon sens, une tendance qui s'est prolongée jusqu'à aujourd'hui, si j'en crois les différences notables entre mes consommations personnelles et celles relevées dans mon hebdo. Pourtant, Honda annonçait une consommation moyenne de 3,33 litres/100 .... à la vitesse stabilisée de 60 km/h.

Ce que l'essai ne pouvait montrer, c'était ce bruit inimitable, reconnaissable entre mille que, pour ma part, j'adorais.

Ah! Comme j'ai pu l'aimer, cette moto, et comme je l'aime encore.

Et cet essai, il respirait la passion. Avec, c'était la règle à l'époque, une intéressante partie consacrée à la mécanique.

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977

 

 

Moto Journal 8 décembre 1977