Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Moto Guzzi V50: le petit V-twin italien

Alors que Honda venait de présenter sa révolutionnaire Honda CX 500, du côté de nos voisins italiens, Moto Guzzi avait choisi une tout autre voie dans la conception de sa moyenne cylindrée.

 

Faisant fi de la technologie japonaise, elle avait opté pour la simplicité et la légèreté.

La Honda CX 500 m'enthousiasmait, mais je dois reconnaître que cette belle moto italienne m'interpelait également. Et c'est avec gourmandise que je m'étais attelé à la lecture de cet essai très complet afin d'avoir une idée précise sur cette nouveauté.

Elle paraissait minuscule, cette moto, et les essayeurs avaient même été déconcertés par la très faible hauteur de selle et la légèreté de la petite Moto Guzzi.

Le moteur avait été la déception majeure car il se révélait un peu juste en puissance. La comparaison avec la Honda CX 500 ne tournait vraiment pas à l'avantage de l'Italienne qui s'essoufflait rapidement sur autoroute.

Ce que j'avais retenu de cet essai, c'était que la conception de la Moto Guzzi était ingénieuse, mais que la réalisation était imparfaite, ce qui se révèlera une constante chez les Italiens pendant de nombreuses années.

Un ingénieux système de freinage intégral mais une commande de frein avant absolument inefficace, une esthétique séduisante mais une qualité de fabrication perfectible avec un câble de gaz qui lâche, des ampoules de feu arrière qui claquent, une fuite au pont arrière, l'alu du moteur qui a bien vieilli, et une usure de la peinture du réservoir, tout cela après seulement 3500 kilomètres. Même si l'essai s'était déroulé en hiver, cela commençait à faire beaucoup.

Et, il y avait ses suspensions fermes, voire dures qui vous "envoient sauter dans tous les sens sur les bosses de nos routes hivernales", comme l'écrivait l'essayeur. Là aussi, une spécialité italienne!

J'étais partagé: cette ingénieuse moto me séduisait, mais j'avais comme l'impression qu'elle était sortie trop tôt, alors que les techniciens de l'usine n'avaient pas finalisé leur travail.

Cinq ans plus tard, j'envisageai pourtant sérieusement d'acheter cette moto. La vision d'une V50 d'occasion chez un concessionnaire me découragea. Cette si jolie moto vieillissait plutôt mal!

L'essai de Moto journal proposait un descriptif technique très détaillé. il révélait une conception guidée par un souci permanent de simplicité mécanique qui s'opposait alors à la sophistication que l'on trouvait chez sa concurrente, la Honda CX 500. La facilité d'intervention sur la moto était soulignée et la photo de couverture était très parlante à ce sujet!

Quant à la puissance, la passage au banc avait montré une puissance à la roue arrière de 27 chevaux! Plutôt faible quand la Honda en sortait 42.

Sinon, la lecture de cet article était un véritable plaisir. Un régal!

 

 

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978

 

Moto Journal 16 février 1978