Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Lorsque je relis les anciens numéros de Moto Journal, il m'arrive parfois de retrouver des articles qui m'avaient marqué, à l'époque. Au point que je ne m'étais pas contenté de les lire, non, je les avais dévorés, disséqués, tellement ils étaient passionnés et passionnants. 

 

Ce sont surtout les essais de mon hebdo favori qui avaient été l'objet de tant d'intérêt de ma part, car, à travers eux, je m'immergeais dans le monde de la moto qui, peu à peu, devenait indispensable à mon équilibre.

Je réalise maintenant que ces essais ne concernaient pas forcément des motos qui me correspondaient, mais l'auteur de l'article avait su capter mon attention, du début à la fin, comme savent le faire les bons écrivains ou cinéastes.

Les relire bien des années après m'a montré que je ne les avais pas enjolivés par la grâce du souvenir, mais qu'ils étaient précis, détaillés, avec un brin de poésie parfois, bref qu'ils avaient ce je ne sais quoi que je retrouve beaucoup trop rarement dans les articles actuels. Cette tendance lourde à réduire le texte, à ne pas s'attarder sur les impressions subjectives de l'essayeur, à ne plus trop décrire l'environnement, les anecdotes.

C'est, semble-t-il, l'évolution inéluctable de la presse moderne, comme l'a honnêtement reconnu un journaliste de Moto Journal en réponse à mon courrier.

Quel dommage! Combien de fois ai-je terminé la lecture d'un essai frustré, cherchant vainement une page supplémentaire qui m'aurait échappé.

Voilà donc quelques uns de ces essais qui ont su m'enchanter et me faire encore plus aimer la moto. 

 Il fut un temps où le summum dans la catégorie des trails était un monocylindre de 500 cm3 développant un peu plus de 30 chevaux et pesant moins de 140 kilos. On était alors bien loin des trails actuels multicylindres, de plus de 100 chevaux avec des poids dignes de grandes routières.

 1990: pour la première fois, Honda décidait d'affronter BMW sur son terrain, celui des motos de grand tourisme.

 Mais pourquoi pas moi?

Voilà ce que j'ai pensé en lisant cet article écrit par un lecteur de Moto Journal. Car mon hebdo avait décidé, pour cet essai sur 24 heures, d'inviter trois lecteurs.