Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Cinquième partie: Honda 250 CBF, la discrète - Balade hivernale

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 Le petit mono est rentré dans  la nouvelle année, toujours fringant, quoique un peu frigorifié, comme ses deux conducteurs respectifs , après un séjour en Dordogne et Corrèze.

Au total, un peu plus de 800 kilomètres parcourus.

Ce fut une nouvelle fois l’occasion de constater que, durant la période hivernale, la très grande majorité des motos reste bien au chaud au fond des garages.

C’est bien dommage pour elles dont les moteurs apprécient ces basses températures et pour les motards qui passent à côté d’un réel plaisir à rouler au milieu de paysages hivernaux à l’atmosphère si particulière.

La lumière est belle , le moindre arrêt-chocolat chaud a un goût divin, le voyage gagne en intensité, en émotion, parfois.

Quant à notre moto, elle a parcouru 2500 kilomètres depuis son achat, …. et tout va bien.

Elle a récupéré le top case de la Varadéro 125 et cela s’est ressenti au niveau de la conduite, comme une petite barrière à l’écoulement du vent.  Je craignais que la consommation en subisse les conséquences , mais les trois derniers relevés  restent dans des limites plus que raisonnables ( 3,65 litres aux 100, puis 3,48 litres et enfin, cerise sur le gâteau, 3,12 litres pour le dernier plein !).

Avec le temps, quelques défauts apparaissent plus évidents. Ainsi, il est difficile de trouver le point mort, lorsque le moto est à l’arrêt ; il faut systématiquement anticiper le passage du point mort avant l'arrêt . Etrangement, une fois le moteur éteint, le problème ne se pose plus. Sinon, la boîte de vitesses reste d’une douceur totale .

Egalement, je souhaiterais un guidon un peu plus relevé, mais je reconnais que ma réaction vient de vingt années de pratique moto avec des trails avec lesquels j’ai apprécié cette position « sénatoriale » et haut perchée. Et les rétroviseurs sont trop courts, ne permettant pas d'avoir une vision satisfaisante de ce qui se passe derrière.


Enfin, nos attendons avec impatience l’arrivée du petit pare-brise Givi commandé chez notre concessionnaire pour dévier un peu l’air.

Et j’envisage sérieusement l’installation de poignées chauffantes pour compléter le rempart parfois insuffisant des manchons contre le froid.

Sinon, c’est du bonheur qui s’annonce à chaque tour de roue de ce petit mono, avec ce moteur qui « racle » , à l’ancienne, lors des accélérations avec ce frein moteur sympathique, ce petit bruit agréable et feutré et sa large autonomie.

Et toujours ce poids plume qui simplifie les manœuvres, rassure quand, ce vendredi 24 décembre, à la nuit tombée, la route devient mouillée, avec les bas-côtés enneigés et une température voisine de zéro.

Je ne me la suis pas encore complètement appropriée, cette moto ( on n’oublie pas, d’un coup de baguette magique une longue histoire d’amour motocycliste avec trois Transalp), mais cela ne saurait tarder, d’autant qu’un projet de voyage à l’étranger se profile, avec quelques milliers de kilomètres à la clef .

Vivement le mois de septembre !

En attendant, j'ai effectué la vidange à 10850 kilomètres et ce fut un réel plaisir tant l'accessibilité mécanique est grande sur cette moto. Pas de recoins, de caches plastiques, tout est simple, visible .... comme sur ma Honda 125 CG de 1980!

 

 Honda 250 CBF Corrèze

Honda 250 CBF Tulle

Honda 250 CBF TulleHonda 250 CBF Corrèze

Honda 250 CBF Terrasson

Honda 250 CBF Corrèze

Honda 250 CBF Corrèze