Par rapport à mes précédents voyages au Maroc, je constate une évolution du parc des deux roues. Les mobylettes Peugeot et Motobécane disparaissent et font place à des 50 cm3 chinois, 4 temps, avec un cylindre horizontal. Cela fume nettement moins et ressemble plus à une moto, mais les témoignages recueillis font état d’un accastillage approximatif pour seconder un moteur à priori fiable et économique. En tout cas, le pom-pom du petit 4 temps est autrement plus agréable que les anciens pet-pet !
La journée suivante nous conduit à Meknès, sur une route plus roulante, mais avec, toujours de beaux paysages. Le Maroc est vraiment un régal pour les yeux !
Deux nuits à se reposer dans cette ville au charme certain et le retour s’annonce avec une dernière étape jusqu’à Larache et le départ, un peu mouvementé, dans la nuit, sur le port de Tanger. Il y règne une joyeuse pagaille, mais le moral des troupes est au beau fixe. Même Manon reste réveillée, les yeux grand ouverts pour assister à l’entrée dans les cales du bateau.
Enfin, Barcelone et, de nouveau, 600 kms d’autoroute à plein régime pour le vaillant petit V-twin.
4000 kms de voyage, du bonheur à la clef, une pitchounette de 21 mois qui s’est adaptée sans problème au quotidien des nomades, un jeune permis dont les yeux rieurs disaient son bonheur d’être là, au guidon de sa Suzuki, un partage du guidon de la Vara qui nous a fait prendre conscience que l’option fourgon aménagé pour nos futurs voyages n’était pas notre tasse de thé et qu’un side-car + une moto 250 cm3 seraient mieux indiqués.
Conclusion : le Maroc, allez-y, c’est tellement simple et délicieux à la fois.
Et, comme je le savais déjà, une 125 en est parfaitement capable avec, en plus au guidon de la Vara, un grand niveau de confort.