Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Balade en famille autour de la mer noire (version en différé par Christian) - Nouveau départ

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Le départ de Selçuk le 7 juin est un grand moment libérateur. Plaisir du lever matinal, des allers et retours entre la chambre et les motos, du rituel du chargement, des signes de sympathie des voisins manifestement heureux du dénouement mécanique.

 

 

 



Plaisir des premiers tours de roues. Enfin, nous retrouvons le mouvement, la découverte de paysages nouveaux au fil des kilomètres, le thé offert lors du plein d’essence.



Puis, la route secouante jusqu’à Pammukale,la petite tente installée face aux rochers blancs, les discussions avec des Français en camping-car, l’accordéon et la clarinette qui sortent de leur logement, les voisins qui entament une danse sur un air de valse.
Enfin, la rencontre de ce couple de Dordogne et de leurs deux petites filles. Manon est ravie et peut enfin parler dans sa langue natale ! 

Deux jours à Pammukale, site étonnant, mais beaucoup trop fréquenté avec, à la clef, des comportements déplacés de certaines se faisant prendre en photo  par le mari ou le copain, dans des poses suggestives en très léger bikini  dans ces bassins d’eau calcaire.




 

 

 

 Le voyage se poursuit sur une route plus montagneuse, ce qui n’est pas pour me déplaire. Quant à Marie, je l’entends au micro qui s’extasie : entre la VTR 250 et elle, c’est l’amour fou ! Nous passons la nuit au bord du très beau lac d’Egirdir.

 




 

 

 


Nous quittons Egirdir pour une étape que je qualifie d’inconnue car nous n’avons pas défini d’endroit précis où nous poser le soir venu.
Belle journée : alors que nous longeons un village, nous bifurquons à la recherche d’un café.  Quelques hommes, assis sur des tabourets, en bord de route, nous invitent à boire le thé. Manon se voit offrir un gâteau au chocolat. Puis, l’un d’entre eux nous montre le chemin du petit resto désert. Il nous parle de ce village qui se meurt doucement, abandonné par les jeunes, mange avec nous. Impossible de payer, nous somme ses invités.
D’ailleurs, il hèle un jeune sur sa 125 pour que ce dernier l’emmène dans sa maison. Nous le suivons. Là, nous sommes accueillis par sa femme et nous passons une heure agréable à discuter devant un thé et quelques fruits.

 

 


Le soir, c’est une halte à Yunac, ville perdue dans la campagne et un repas dans un petit resto où l’on nous reçoit comme des rois et où on nous fait payer un prix dérisoire.
C’est ça la Turquie; même dans les coins les plus reculés, on ne se sent jamais seul. Il y a toujours quelqu’un qui nous tend la main, pour offrir un thé, donner un renseignement, manifester sa sympathie. C’est un bonheur quotidien que de parcourir ce pays.