Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Septième partie: Honda 250 VTR, la sauterelle rouge - La Honda 250 VTR prend la route

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Rien de tel qu’une virée un peu plus longue que les autres, des virages divers et variés, des routes au revêtement parfois incertain, une nuit qui s’invite à mi-parcours, un froid qui s’installe et avec lui la fatigue après une journée de travail, pour se faire une opinion précise de sa moto.

Quand le corps commence à donner des signes de faiblesse, il ressent plus que jamais les moindres défauts de sa monture qui, justement, doit se faire oublier dans de telles circonstances.

Tout ça pour vous dire que la 250 VTR manque un  peu de moelleux. J’avais déjà remarqué que tout y était plus ferme que sur le petit mono, mais, ce premier vendredi de mars, sur les routes gersoises parfois bien bosselées, j’aurais aimé un peu plus de confort. La fourche réagit fermement et l’amortisseur arrière ne fait pas lui non plus dans  la douceur. Maintenant, j’en suis sûr, c’est un vrai roadster, notre petit V-twin, rigoureux dans son comportement mais, en contrepartie, un peu moins prévenant pour son conducteur fatigué.

Heureusement, il y a son moteur toujours aussi agréable, souple, qui permet d’oublier de rétrograder lors des traversées de villages et reprend en douceur, sans l’once du moindre à-coup, qui autorise des dépassements francs dans les courtes lignes droites, grâce auquel on se retrouve, si l’on oublie de regarder le compteur à des vitesses « confortables » sans s’en rendre compte. Il faut dire que nous avons remis le pare-brise précédemment installé sur le petit mono et, en formant une barrière efficace contre le vent, il laisse le vaillant V-twin mettre en infraction son conducteur avec facilité. Comme quoi, nul besoin d’une grosse cylindrée pour commettre des excès de vitesse !

Bref, ce week-end, j’ai parcouru un peu plus de 600 kilomètres, dont la moitié sous la pluie, peut-être la première fois que cette moto se mouillait en dehors des aires de lavage tant elle était propre lors de son achat. 

Et, en dehors de ce confort parfois un peu juste, je l’aime toujours autant, même à l’arrêt dans les stations d’essence. Un premier plein avec 8,7 litres après 260 kilomètres, un deuxième de 8,62 litres après 270 kilomètres, cela fait respectivement du 3,35 et 3,19 litres/100. Je ne m’attendais pas à  ce qu’il soit aussi économique que le petit mono, mais il faut croire que l’injection apporte sa contribution à ce beau résultat.

J’ai pris l’autoroute sur les 50 derniers kilomètres, et avant qu’un vent violent ne calme mes ardeurs, j’ai pu constater que la moto tenait sans problème les 130 à 3000 tours de la zone rouge. Après, ce fut un peu plus chaud avec un vent d’ouest qui tenait absolument à ce que je roule sur la voie de gauche.  Sauf à un certain moment, au passage d’un mur anti-vent justement où, soudain, Monsieur Eole, très farceur a violemment poussé la moto vers le côté droit, pour changer ! Je me suis retrouvé sur la bande d’arrêt d’urgence et j’ai évité de justesse le rail de sécurité. Après cela, j’étais totalement réveillé !

Bref, 1200 kilomètres après son achat, c’est une belle histoire qui s’annonce avec cette moto très attachante.

En plus, on se sent un peu moins seul, le propriétaire d’une VTR 250 nous a écrit de la région parisienne. Lui, il l’a achetée neuve, via un  concessionnaire Honda de Barcelone qui a trouvé un transporteur pour lui livrer sa moto à domicile. Je n’avais pas trop fait attention à cette partie du message dans laquelle il indiquait vouloir installer un amortisseur Fournales sur sa moto pour préserver son dos. Je me dis que, finalement, ce n’est peut-être pas une mauvaise idée…. 

Honda 250 VTR

Honda 250 VTR Maubourguet

Honda 250 VTR Gers

Honda 250 VTR Gers

Honda 250 VTR Dordogne

Honda 250 VTR Dordogne

Honda 250 VTR Dordogne