Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Septième partie: Honda 250 VTR, la sauterelle rouge - Le moteur de la VTR 250

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La Honda VTR 250, c’est avant tout un moteur.

Une petite merveille. Il m’enchante à chaque instant.

Par sa douceur extrême qui permet de se faufiler au milieu des voitures en ville, par sa rondeur quand je lui demande de se dégager d’une situation à risque, par son enthousiasme quand l’aiguille du compte tours se met à caresser le chiffre 7.

Il me met de la joie au cœur et je ne me lasse pas de l’écouter chanter, sous le réservoir.

Ce n’est qu’un 250 cm3, mais j’ai l’impression d’une plus grosse cylindrée.

Hier au soir, je suis arrivé chez moi à minuit, après 45 kilomètres, et je ne voulais pas que ce petit parcours se finisse.

J’aurais voulu le prolonger, encore et encore.

Continuer à actionner cette poignée de gaz si douce qui commande au doigt et à l’œil les réactions joyeuses du V-twin, enserré entre les tubes du cadre treillis.

Actionner avec délectation le petit sélecteur de vitesses qui rythme avec précision le tempo du moteur.

Regarder les aiguilles du compteur et du compte tours s’animer, sous un bel éclairage rouge, derrière leur verre de protection.

J’ai goûté jusqu’à la dernière seconde le doux bruit du moteur qui s’échappait de l’échappement.

Je me suis arrêté devant la maison, j’ai passé le point mort, béquillé la moto et j’ai laissé le moteur tourner encore quelques secondes.

Enfin, à regret, j’ai tourné le contacteur pour laisser la place au silence du quartier endormi.

Réprimant un soupir, j’ai ouvert la porte du garage pour mettre au chaud ce petit bijou de moto.

J’avais encore en moi ces quarante cinq minutes de plaisir intense à m’engouffrer, au guidon de cette moto, dans la nuit froide de ce mois de février.


La vie vous porte grâce à des petits moments de bonheur, mis bout à bout.


J’en ai connu un très beau avec cette belle moto rouge, entre Tarbes et Pau.

 

 

 

Honda 250 VTR

Honda 250 VTR

Honda 250 VTR