Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Septième partie: Honda 250 VTR, la sauterelle rouge - La Honda 250 VTR à l'assaut des montagnes

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J’ai beaucoup de chance d’avoir, à quelques dizaines de kilomètres de chez moi, des routes qui serpentent à l’assaut des montagnes.

Je n’avais pas encore essayé notre VTR dans de telles conditions et la visite de Jean-Roland au guidon de sa nouvelle Honda Deauville 700 fut l’occasion d’aller voir si les Pyrénées sont toujours aussi belles.

D’abord, un petit échauffement le samedi après-midi, après le repas, via le col du Soulor et le plat de résistance le dimanche, avec, en plus, Yves et sa Deauville, en empruntant les cols d’Aspin, de Peyresourde et de Menté.

500 kilomètres très instructifs.

D’abord, les pneus Excedra installés sur la moto sont moyens. Je trouve qu’ils ne mettent pas en confiance et manquent de précision. Je pense les changer avant qu’ils ne soient complètement usés.

Ensuite, la moto, et, là, je suis beaucoup moins critique.
Bien sûr, il y a toujours ces suspensions un peu fermes qui me perturbent un peu, moi qui suis tant habitué aux suspensions douces des trails. Mais, il y a aussi ce moteur qui s’est révélé très joueur dans les montées. Passé le régime de 6-7000 tours/minute, il se met à rugir et il propulse la moto avec vigueur.

Avec le poids faible et la maniabilité de la moto, c’est un régal d’enchaîner les virages les plus serrés et se délectant du bruit du V-twin qui semble en demander toujours plus.

Dans le dernier col, j’ai vraiment lâché la bride  et ce fut jouissif, entre les accélérations dans ce beau bruit de V-twin à l’assaut de la dernière partie du compte-tours, ce châssis qui répond au doigt et à l’œil dans les successions d’épingles à cheveux du col de Menté, ce freinage puissant et dosable. J’ai compris qu’il me fallait oublier mes habitudes de conduite « au guidon » en utilisant plus mon bassin pour diriger la moto, un peu comme avec la Suzuki Gladius  essayée il y a quelques années.
Je me suis délecté, d’autant que je voyais les deux gros V-twin être lâchés par plus petit qu’eux, ce qui n’est pas déplaisant, j’en conviens !

Après avoir laissé en fin d’après-midi Jean-Roland rejoindre sa Dordogne natale, nous avons parcouru une petite quarantaine de kilomètres autoroutiers où je me suis stabilisé à 130-140 malgré un vent de face, avant de terminer cette belle balade par les petites routes où un virage est là pour en annoncer un autre avec, à la clef, ce plaisir propre à la moto de pencher encore et toujours, en sentant sa monture obéir avec entrain à ses injonctions.

Dans la dernière partie du parcours, alors que je jouais à saute-mouton avec les nombreuses voitures de retour de montagne, je souriais intérieurement sous mon casque en prenant à bras le corps cet espace de liberté distillé par la pratique de la moto.

Un deux roues, un bel itinéraire et de sympathiques compagnons de route, voilà comment on peut transcender un banal week-end.
 
La moto, une machine à bonheur, je me tue à le répéter !   

 

 

Cerise sur le gâteau, le petit V-twin a consommé beaucoup moins que ce à quoi je m'attendais compte tenu du rythme "soutenu" de la virée, respectivement  3,4 litres et 3,56 aux 100. Il a décidément toutes les qualités, ce moteur!

 



Col du Soulor

Col du Soulor

Col du Soulor



Saint Savin



Saint Savin

Saint Savin



Lestelle Bétharam




Pic du Midi de Bigorre

Col d'Aspin

Col de Peyresourde

Luchon

Saint Béat

Col de Menté