Sortie de mon premier roman : L’araignée et les volets de bois

Honda NCX 700 Tourmalet: des Alpes aux Pyrénées,de la Transalp à la Tourmalet

 

Il y a quelques semaines, lors du Salon de la moto de Milan, une moto avait retenu mon attention.

Trois en fait, parce que Honda présentait trois modèles (un scooter et deux motos) sur la même base mécanique (moteur et cadre) et, ce qui m'avait surtout interpelé, c'étaient les caractéristiques techniques de ce nouveau moteur, un bicylindre en ligne. Car, contrairement à la tendance générale qui est de proposer toujours plus de puissance, un constructeur osait présenter un 700 cm3 avec 50 malheureux chevaux. 

 


 

Une lecture plus attentive de la fiche montrait une puissance maximale obtenue à 6500 tours/minute. Et Honda annonçait avoir travaillé la disponibilité à bas et moyen régime.

 Enfin, me suis-je dis, enfin on pense à nous, les motards qui ne vont quasiment jamais dans la deuxième partie du compte-tours.

En même temps, je n'ai pu m'empêcher de penser à la Transalp, cette moto au nom célèbre dont j'ai possédé trois modèles que j'ai adorés. N'était-ce pas la fin de la Transalp qui s'annonçait à travers cette nouveauté?

Bien sûr, la nouvelle semblait rentrer dans une autre catégorie avec sa roue avant de 17 pouces, ses pneus routiers, ses débattements de suspension plus faibles, mais quand l'immense majorité des propriétaires de Transalp ne l'utilise que sur route, est-ce que cela signifie vraiment quelque chose?

En tout cas, elle me titillait l'esprit, cette moto, avec ce moteur aux régimes dignes d'un gros V-twin placide.

Ce 15 décembre, j'ai été bien inspiré de rendre une visite à mon concessionnaire tarbais. D'une part, elle était là, en chair et en os, la NCX 700 et, surtout, Philippe me proposait de venir l'essayer une journée prochaine. Sachant que la concession fermait le 24, j'allais devoir m'organiser dare-dare si je voulais terminer l'année en beauté. En attendant, je commençais à rêver en m'installant aux commandes , en démarrant le moteur et en faisant un demi-tour devant le magasin, suffisamment pour noter la maniabilité de la bête.

Lundi, un coup d'oeil à la météo qui annonce une amélioration à partir de vendredi après des jours pluvieux propres à décourager le motard, un autre coup d'oeil sur mon compteur d'heures qui m'indique qu'un jour RTT est disponible.

C'est décidé, je vais m'offrir un beau cadeau de Noël avant l'heure. 

Jeudi soir, je récupère la nouvelle Honda NCX 700. Non, en fait, elle a déjà changé de nom. Philippe trouvait la dénomination rébarbative et peu propice au rêve. Le voilà qu'il téléphone au responsable du domaine du Tourmalet, un très beau site dans nos Pyrénées, pour lui demander d'utiliser son nom pour cette moto. Feu vert de l'intéressé.

C'est donc au guidon de la Honda Tourmalet, modèle unique que je m'enfonce dans la nuit tarbaise. Ce n'est pas moi qui vais lui reprocher cette idée, alors  que j'ai rebaptisé deux de mes motos, la première, c'était ma Honda XLV 750 qui avait pris le nom de Tassili après un voyage épique dans cette région du sud-est de l'Algérie, le seconde, c'était ma Transalp 600 bleue que j'avais ornée de deux "Akakous" de chaque côté de ses flancs pour la remercier de m'avoir emmené (entre autre...) dans ce désert libyen extraordinaire.

 

Je fais un kilomètre et je m'arrête déjà pour faire le plein! C'est que ça consomme ces petites bêtes là! Non, en fait, je veux vérifier si les chiffres annoncés par Honda sont crédibles parce que 3,6 ltres/100, c'est quand même très peu, et en même temps fichtrement intéressant.

Mauvais point, il faut soulever le siège passager pour accéder au bouchon de réservoir situé sous la selle et, comme je le fais souvent, j'ai fixé un sac sur l'arrière de la selle. Bref, pour les ceusses comme moi qui ont toujours plein de choses à transporter sur leur moto, cela va faire pas mal de manipulation en perspective. Monsieur Honda, un petit bouchon sur le côté , comme BMW, vous n'y penseriez pas? 

J'ai une petite demi-heure avant le repas chez les parents et je fais un petit tour autour de la ville afin de faire connaissance.

Je note tout de suite que la boîte n'a pas l'extrême douceur de celle des Transalp et qu'elle claque un peu.

Par contre, le moteur est d'une discrétion exemplaire avec un bruit feutré très agréable.

 Le tableau de bord est tout numérique, une constante chez Honda actuellement, à mon grand désarroi, moi l'adepte des aiguilles qui bougent, à gauche, à droite, me donnant d'un simple coup d'oeil, les informations nécessaires. Heureusement, il est plus lisible, au moins de nuit, que celui de sa grande soeur la Crossrunner. A vérifier demain à la lumière du jour et sous le soleil espéré.

 

A 20H30, le ventre plein, je rentre par les chemins détournés à Pau. C'est une douceur étonnante que m'offre ce 22 décembre.

Très vite, je me sens un peu déstabilisé par ce moteur qui tourne si doucement.Cela me plait, car je n'aime pas les hauts régimes mais, du coup, tous mes repères habituels, essentiellement auditifs, sont faussés. A plusieurs reprises, j'en viens à me demander sur quel rapport je suis et c'est bien la première fois que je me mets à souhaiter un indicateur de rapport engagé, sur le tableau de bord.

Pour situer le "problème", à 3000 tours/minute, en 4ième, la Tourmalet roule plus vite que ma 600 Transalp sur le 5ième et dernier rapport et la nouveauté possède encore deux vitesses au dessus, dont une 6 ième qui permet de rouler à 96 km/h à ce régime. Etonnant, on se croirait sur un gros V-twin, le bruit en moins.

D'ailleurs, après quelques tentatives infructueuses, je finis par oublier la 6ième dans les traversées de villages, le moteur descendant trop bas en régime.

A Lourdes, je parcours au pas des ruelles escarpées où la Tourmalet se révèle réjouissante. D'abord, il y a ce plaisir de passer tout près des habitations endormies sans déranger les occupants tant le bruit du moteur est étouffé. Ensuite, il y a cette maniabilité excellente dont l'origine pourrait se trouver dans la répartition du poids; le moteur très incliné, le cadre positionné très bas, le réservoir placé sous la selle, cela doit générer un centre de gravité très bas. D'ailleurs, elle se manie très facilement à l'arrêt, moteur coupé, et l'on ne ressent pas son poids pourtant pas si faible que ça.

 

J'emprunte des routes sinueuses qui longent la montagne, encore mouillées de la pluie de la journée. De nuit, rien de tel pour juger de la facilité de la moto. En bonne Honda qu'elle est, elle se révèle instinctive dans de telles conditions, avec toujours ce freinage couplé très rassurant.

J'essaye quelques freinages un peu plus appuyés, l'avant plonge peu.

Quant au phare, je le trouve correct en code, et plutôt bon en plein phare. Suffisant en tout cas pour apercevoir deux renards occupés à leur vie nocturne en bordure d'un bois. Pendant un moment, j'ai cru que Honda avait supprimé l'appel de phare et alors que je pestais contre une économie de bout de chandelle, je le trouve à une place inhabituelle pour moi, commandé par le pouce gauche au lieu de l'index. Je trouve que c'est moins naturel mais il est vrai que cela fait 27 ans que j'ai pris cette habitude, depuis ma 500 VTE, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Je pense que l'emplacement libéré sera destiné à la commande manuelle de la transmission DCT dont j'avais pu goûter les bienfaits sur la 1200 VFR.

Peu à peu, je m'habitue à cette boîte de vitesses moins douce que d'habitude chez Honda. Rien de dramatique, mais je reconnais être très exigeant en la matière. Ce qui me fait dire que ce moteur "ouaté" ( et non pas watté!) doit se marier avec bonheur à la boîte à double embrayage.

J'arrive à Pau, après 107 kilomètres parcourus et je constate que les 5 barrettes de la jauge sont toujours présentes. Même si, souvent, c'est une tendance chez les constructeurs de faire descendre doucement les premières barrettes des jauges, cela me permet d'espérer un bilan consommation prometteur.

Demain, il fera jour, et j'ai espoir que les routes auront séché pour me permettre d'exploiter un peu plus cette moto qui a commencé, insidieusement, à me dévoiler ses charmes.

Discrétion, douceur, mais que me réserve-t-elle encore?

 Vendredi matin, 9 heures. Je prends la direction des coteaux au dessus de Pau. Le soleil joue à cache-cache avec le brouillard, ce qui donne une atmosphère un peu mystérieuse, mais peu propice à une conduite relâchée. Difficile de se repérer dans les successions de virages qui, en temps normal, sont un pur plaisir pour le pilotage.

En attendant une éclaircie, je m'attarde sur le régime moteur. A 3500 tours/minute, je roule à 117 km/h. Avec la Honda 700 Transalp, à la même vitesse, le régime moteur est de 5000 tours/minute!

Le coffre s'avère très pratique pour le photographe fou que je suis ayant toujours une idée de cliché dans la  tête pour illustrer cet article. L'appareil photo rentre et sort sans arrêt de cet emplacement spacieux.

Le brouillard devient de plus en plus dense et mon instinct de haut pyrénéen me fait dire que j'ai tout intérêt à me rapprocher des montagnes pour retrouver le soleil. C'est le cas et j'emprunte de minuscules routes, étroites, bosselées, vierges de tout radar et autre zone commerciale. Le froid est vif et j'apprécie mes manchons que j'ai installés ce matin; quoi de plus frustrant que de ne pas profiter d'une belle balade parce que les doigts vous font souffrir le martyre.

 

Dans de telles conditions, c'est le côté "évident" de cette moto qui me saute aux yeux. Je ne peux m'empêcher de la comparer avec la 700 Transalp qui, elle aussi, emmène son pilote avec sérénité, mais là, fini le martèlement du V-twin qui avait fini par me fatiguer sur long parcours. Ici, c'est silence à tous les étages.

La boîte semble se roder, à moins que ce ne soit moi qui m'y habitue. un peu des deux, sans doute.

Je m'arrête souvent pour admirer le paysage alors que je me dirige vers les Pyrénées. Elles sont magnifiques, la visibilité est exceptionnelle. A noter que la latérale est très facile à trouver.

 

 

 

Je vérifie ce que j'avais entrevu hier, la moto plonge peu au freinage ; de toute façon, j'utilise énormément le freinage couplé en me servant essentiellement de la pédale de frein. C'est rassurant et efficace sur ces routes humides et glissantes.

Arreau: je m'arrête à la station-service, heu non, pardon , à la station d'essence. Car vous avez sûrement remarqué, comme moi, qu'il n'y a plus vraiment de service dans ces endroits. C'est juste impersonnel, un brin inhumain sur les bords dans certaines d'entre elles désertées par les hommes et femmes qui, justement, rendaient ce service auparavant, ou tout au moins, faisaient un brin de conversation avec le motard frigorifié, pour l'encourager, lui indiquer un itinéraire sympa ou  tout simplement discuter de moto ou de la vie en général. Heureusement, quelque chose me rend le sourire; au début, j'ai cru que le réservoir refoulait au moment du remplissage jusqu'à ce que je me rende compte qu'il était déjà plein, tout simplement. Résultat: 9,36 litres pour 274 kilomètres parcourus, soit une moyenne de 3,41 litres aux 100 kilomètres.

 

C'est vrai que cela fait très peu, même si je n'ai pas eu un rythme endiablé. Mais, pourtant, le moteur est tout neuf (il avait 24 kilomètres au départ de Tarbes), ce qui est souvent synonyme de consommation plus forte, le temps que les pièces du moteur "se mettent en place". Et, j'ai le souvenir de la 700 Transalp, qui également avec 21 kilomètres au compteur, avait consommé un peu plus lors du premier plein avant de trouver une consommation plus raisonnable par la suite.

Alors, qu'en penser? Justement, il y a le col de Peyresourde tout près et l'envie d'emmener cette moto sur un terrain plus accidenté pour la mettre à l'épreuve. Sa douceur totale m'interroge quelque peu sur ses capacités à tracter dans les montées de cols de montagne. Alors, allons-y, le soleil semble vouloir nous accompagner.

 

 

En guise d'entrée, le col de Peyresourde, qui monte modérément. Le moteur emmène l'équipage avec douceur mais vaillamment en  acceptant  les quatrième et cinquième rapports.

Je redescends ensuite sur Bagnères de Luchon où je m'arrête une petite vingtaine de minutes pour grignoter une tartelette accompagnée d'un thé. C'est que j'ai autre chose à faire qu'à manger, moi, j'ai envie de tailler la route.

Le serveur me déconseille vivement le col du Portillon compte tenu des risques de verglas et je me dirige donc vers le col de Menté et ses innombrables épingles à cheveux. La moto s'y révèle efficace, avec cette douceur omniprésente qui est LA caractéristique de cette moto.

Mais douceur ne veut pas dire mollesse, le moteur tracte bien et je reste volontairement en troisième dans ces épingles sans parvenir  à le mettre en défaut; la moto en ressort avec cette ... j'allais employer une expression célèbre apparue en 1981 avant l'arrivée d'un président socialiste en France, mais je ne voudrais pas que l'on me reproche de faire du prosélytisme, à quelques mois des élections présidentielles... Pourtant, cette force tranquille, c'est vraiment le terme qui convient le mieux à cette moto.

En outre, je me régale avec cette parte-cycle instinctive qui me ferait presque apprécier les virages serrés, moi qui suis un peu réticent dans ce type de virage habituellement. Là, j'inscris avec vigueur et enthousiasme la Tourmalet dans ces épingles. Je retrouve ces dernières dans la descente et j'en profite pour tester le freinage. D'abord la pédale arrière pour bien asseoir la moto et ensuite, le levier pour accompagner; ça freine fort. Comme quoi, nul besoin d'un double-disque.

Allez, après le plat de résistance, un petit col De Portet d'Aspet en dessert.

 

 

 

Après une petite incursion dans une vallée perdue qui se termine en cul de sac, je retrouve une route moins sinueuse et plus fréquentée alors que je me dirige vers Saint Girons. J'en profite pour voir ce que donne ce moteur si l'on tente des dépassements en restant sur le sixième rapport. Oui, c'est possible pour des dépassements "normaux"; pour les cas d'urgence, un petit coup de cinquième, voire de quatrième devrait s'imposer. Et la boîte DCT faire merveille dans ces conditions tant elle se révèle rapide, tout au moins sur la VFR 1200. J'espère que celle de la Tourmalet aura les mêmes qualités que j'avais tant appréciées sur le V4.

 Le quatrième rapport, justement, j'y reviens, me semble être celui qui sera le plus utilisé. Il permet des traversées de villages au ralenti, permettant des reprises sur un filet de gaz à des régimes très bas, et il possède une allonge appréciable pour jouer  à saute-voiture ou pour de belles relances entre deux virages.

Quant à cette sixième très longue, je me suis vite habitué à ne pas la passer trop tôt, 75-80 me semblant le minimum. On peut lui demander de descendre plus bas et réaccélérer progressivement ensuite, mais on sent bien que ce n'est pas sa tasse de thé et je ne suis pas sûr que ce soit bon pour le moteur.

Le fonctionnement irréprochable de l'injection participe à cette douceur générale de la moto et j'ai adoré cette réponse immédiate, mais sans aucune brutalité, sans aucun à-coup, lors de la remise des gaz. Cela peut paraître un détail, mais cela n'en est pas un pour moi. Je me souviens avoir eu beaucoup de mal à me faire à la vivacité excessive de la BMW 800 GS, à chaque remise des gaz, et j'en avais conclu  un défaut rédhibitoire, malgré les qualités de la moto.

Cela commence à faire un paquet d'heures que je roule et mon fessier ne manifeste aucune douleur. Mais gardez-vous d'en conclure que la selle est confortable. Je crois que les près de 800 000 kilomètres parcourus en moto m'ont fabriqué des fesses en béton. Je me souviens n'avoir éprouvé aucune gêne sur la 1200 VFR malgré des conditions de route intensives. Pourtant, je viens de voir que Honda venait justement d'améliorer la selle du V4 pour répondre aux critiques de ses utilisateurs. Bref, c'est un point à vérifier vous-même pour plus de certitude.

Je commence à faire corps avec la machine et je me régale dans les ronds-points que je retrouve, signe de mon retour dans le monde "moderne". La moto s'y révèle encore plus vivace que la Transalp 700 (influence de la roue de 17 pouces? De la répartition du poids?). Dans les grandes courbes, elle est neutre, sécurisante. Je me sens bien dessus.

Sur quelques kilomètres, je rencontre une quatre voies. La moto se stabilise à 129 km/ h à un régime étonnamment bas de 4000 tours/minute. A cette allure, je prends le vent dans la figure, mais je savais avant de monter sur la moto que la protection de ce petit bout de plastique se limiterait à celle du tableau de bord. Il faudra passer par l'achat d'une bulle haute, comme cela a toujours été le cas avec les Transalp, pour avoir une protection efficace.

 

Quant au tableau de bord, il s'est révélé, tout au long de la journée, même en plein soleil, lisible, contrairement à celui de la Honda Crossrunner, qui a tout faux en la matière. Mais, je continue à regretter la disparition des bonnes vieilles aiguilles, au rythme dansant. 

Je fais une halte rapide à Montréjeau, le temps d'avaler un chocolat chaud reconstituant, car j'ai l'intention de franchir le col d'Aspin pour terminer en beauté cette journée. Mais, de gros nuages noirs menaçants m'incitent à un minimum de raison et je me contente de la route nationale déserte pour mes derniers kilomètres avant Tarbes.

Je fais un dernier plein avant de rendre la moto à Philippe. 7,54 litres pour 225 kilomètres (3,35 litres/100). Bravo, Madame Tourmalet, car, même si j'ai la réputation d'avoir une conduite sobre, il y a eu trois cols au menu, cet après-midi.

 

 

500 kilomètres parcourus. Après une petite période d'adaptation à ce moteur au goût nouveau, j'ai bien accroché à cette moto, terriblement homogène, évidente à conduire et économique, vraiment économique. On se rapproche de la consommation de notre petit monocylindre 250 pourtant frugal.

Alors, bien sûr, il faut oublier les montées en régime avec cette moto . Cela tombe bien, ce n'est pas du tout ce que je recherche. Par contre, ce couple disponible dès les bas régimes, cette douceur permanente, ce silence ont reçu toute mon approbation.

Je suis juste un peu triste en songeant au coup de vieux qu'a pris la Transalp face à sa jeune soeur.  Car, après cet essai, cela ne fait plus aucun doute pour moi. C'est une Transalp moderne qui vient de sortir. Il ne lui manquait qu'un nom.

Dans les Hautes Pyrénées, ce  sera Tourmalet, du nom d'un col mythique, théâtre de superbes affrontements sportifs lors de la grande boucle du Tour de France. 

Et, pour ceux qui n'aiment pas ce nom, un peu de patience, la Honda Pic du Midi est dans les starting-blocks...

 

 

 

L'itinéraire: